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Fermeture des frontières, avions supprimés, test PCR… La crise sanitaire actuelle nous pousse à questionner notre manière de voyager et notre vision de l’ailleurs. Pour certains, le voyage signifie partir loin, pour d’autres, voyager c’est rencontrer l’autre, et c’est le temps du voyage qui compte plus que la destination. Il existe finalement autant de raisons de partir que de voyageurs. Que retient-on de nos voyages ? Que se passe-t-il quand on voyage en train, plus lentement qu’en avion ? Autant de questions à méditer... à l’heure de la fermeture des frontières.   Avec : - Marie-Julie Gagnon, autrice et journaliste voyage, créatrice du blog Taxi-Brousse, un des premiers blogs francophones consacré au voyage et autrice de Que reste-t-il de nos voyages ? (Les Éditions de l’Homme) - David Medioni, journaliste, fondateur et rédacteur en chef d’Ernest, magazine littéraire en ligne. Auteur de Être en train (Éditions de l’Aube).   En fin d’émission, un reportage de Raphaëlle Constant qui a rencontré Luc Barreto. Cet ex-technicien de maintenance dans des hôtels palaces s’est reconverti en libraire itinérant en Seine-Saint-Denis. Ardent militant de la lecture pour tous, son engagement prend tout son sens, en temps de pandémie. Quand tout est fermé, le livre reste ouvert et nous relie à la culture universelle.    

«Je n’ai qu’un regret, celui de ne pas avoir inventé le jean», confiait Yves Saint Laurent en 1983. Le couturier français avait pourtant un siècle de retard. D’abord vêtement de travail puis de loisirs, popularisé par les stars du rock et les célébrités hollywoodiennes, le jean a progressivement gagné toutes les gardes de robe jusqu’à se hisser en conseil des ministres. Porté dans tous les pays du globe, le jean est devenu le symbole d’une mode mondialisée, avec des processus industriels toxiques pour les ouvriers du textile et l’environnement… Retour sur la grande histoire de ce vêtement iconique et unique en son genre. Avec : - Sophie Lemahieu, historienne de la mode et enseignante en histoire de la mode à l'École du Louvre, et co-auteure de Histoire des modes et du vêtement, dirigé par Denis Bruna et Chloé Demey (Textuel, 2018) - Nayla Ajaltouni, coordinatrice du Collectif Éthique sur l'étiquette qui lutte pour de meilleures conditions de travail des ouvriers du textile dans le monde. Et un reportage de Charlie Dupiot qui a rencontré un collectionneur de jeans. Eric Maggiori, 35 ans, est journaliste sportif. Ado, il collectionnait les maillots de foot. Aujourd'hui et depuis 10 ans, il est collectionneur de jeans ! Pantalons, vestes, salopettes, chapeaux... du bleu foncé au bleu clair en passant par le vert délavé... tout est en jean ! Charlie Dupiot l'a rencontré chez lui en banlieue parisienne, dans sa pièce préférée de la maison. ►L'exposition «Jean» de la Cité des Sciences et de l'Industrie à Paris, à laquelle ont participé nos invités, est ouverte jusqu'au 22 janvier 2022. Les musées étant fermés actuellement, des visites virtuelles commentées sont organisées. 

Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur et dialogue avec des patrons de PME du continent africain. Ils évoquent leur parcours, le contexte économique post-Covid dans leur secteur et approfondissent une thématique. Cette semaine, nous parlons de stratégies de prix. Comment déterminer le bon prix de vente ? Avec : - Didier Acouetey, président du cabinet de conseil AfricSearch. - Chef André, chef pâtissier et chocolatier au Burkina Faso - Ayité Ajavon, fondateur et directeur de Ahoenou, entreprise qui produit et commercialise Africube, le cube de bouillon de cuisine africain 100% naturel et 100% local - Gilles Atayi, entrepreneur, créateur et dirigeant du groupe G&A Africa consulting, société de conseil en accompagnement et planification stratégique, marketing et développement personnel ayant comme point focal le développement de l’homme pour prospérer ensemble.

Alors que l’ONG Oxfam dénonce l’augmentation des inégalités depuis la pandémie, des entreprises, des start-up, de nouveaux milliardaires se sont dirigés vers la sphère sociale, depuis les années 2000. Lutte contre la pauvreté, contre la faim, défense de l’environnement… sont devenues une activité sociale à part entière pour les plus fortunés. Le business social générerait entre 5 et 13 milliards $ par an. Peut-on vraiment appliquer les règles du capitalisme aux activités sociales? Est-ce la solution pour réduire les inégalités ?    Avec : Jean-François Draperi, auteur de Ruses de riches - Pourquoi les riches veulent-ils maintenant aider les pauvres (Payot), sociologue au Conservatoire national des Arts et Métiers (CNAM) Thierry Sibieude, professeur titulaire de la Chaire  Innovation et Entrepreneuriat Social à l'ESSEC Business School Émilie Kyedrebeogo, fondatrice de l’entreprise Palobdé Services au Burkina Faso qui fabrique des produits hygiéniques réutilisables lavables dénommées "Palobdé" : en langue mooré qui signifie "je ne les jette pas". L’entreprise est accompagnée par La Fabrique incubateur implanté au Burkina Faso et entièrement dédié à la co-construction d'entreprises sociales et responsables en Afrique de l'Ouest.

À la rentrée scolaire 2020 en France, 385.000 enfants handicapés ont pu retrouver le chemin de l’école, soit 6% de plus qu’en 2019, notamment grâce au soutien des auxiliaires de vie scolaires. Pour les parents, cela reste un véritable parcours du combattant et encore trop d'enfants demeurent sans solution scolaire adaptée à leur handicap. Qu’en est-il sur le continent africain où l’éducation inclusive commence à faire son apparition dans les établissements scolaires. État des lieux au Cameroun. Avec : - Ernestine Ngo Melha, chercheure associée à l’IREDU, Université de Bourgogne, spécialiste des questions d’éducation, du handicap et de la coopération internationale, auteur de Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap en France et au Cameroun (L’Harmattan) et de Éducation inclusive en Afrique subsaharienne (L’Harmattan) et fondatrice de l’Association d’aide à l’éducation de l’enfant handicapé (AAEEH) - Bénédicte Kail, conseillère nationale éducation famille à l’APF France handicap - Caroline Boudet, journaliste, maman de deux enfants dont Louise 6 ans, porteuse de trisomie 21, scolarisée en grande section de maternelle et autrice de La vie réserve des surprises (Fayard) et de L’effet Louise (Stock) qui évoque les difficultés de scolarisation d'un enfant handicapé.     

Le décès de George Floyd, en mai 2020, et les manifestations d’ampleur qui ont suivi, ont montré que la question raciale ne concernait pas seulement les «racistes» ou les personnes qui en sont victimes, mais bien la société entière. Cet évènement interroge nos constructions sociales dans lesquelles les personnes blanches sont au centre du jeu sans que cela soit totalement conscient. Existe-t-il vraiment une pensée blanche, comme le disent des chercheurs britanniques ou américains ? Avec : - Maboula Soumahoro, spécialiste de la diaspora noire africaine et enseignante chercheuse à l'Université de Tours - Gauthier Marchais, auteur de Le déni blanc - Penser autrement la question raciale (L’Aube), enseignant-chercheur à l'Institute of Development Studies de l'Université du Sussex (Grande-Bretagne).

Minorité turcophone et musulmane vivant dans la province du Xinjiang dans le nord-ouest de la Chine, les Ouïghours subissent depuis plusieurs années une répression sévère de la part du régime de Pékin au nom de la lutte contre le terrorisme et l’islamisme. Camps d’internement, stérilisations, tortures, assimilations forcées et surveillance généralisée… Les nouvelles qui arrivent du Xinjiang sont de plus en plus inquiétantes, notamment avec la récente enquête de la BBC. Au moins 1 million de Ouïghours seraient internés en Chine et plus de 500 000 condamnés au travail forcé. Face aux pressions internationales, aux accusations de génocide, aux témoignages qui se multiplient, le gouvernement chinois poursuit sa politique de la terreur avec un système de haute surveillance numérique totalitaire. Voyage au pays des Ouïghours, un peuple réduit au silence Avec : - Dilnur Reyhan, sociologue, professeure à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO) et présidente de l'Institut des Ouïghours d'Europe - Sylvie Lasserre, journaliste reporter, anthropologue spécialiste de l’Asie centrale et autrice de Voyage au pays des Ouïghours - De la persécution invisible à l'enfer orwellien (éditions Hesse) - Sylvain Louvet, journaliste, lauréat du Prix Albert Londres 2020 de l'audiovisuel, pour son documentaire Tous surveillés, 7 milliards de suspects (CAPA Presse TV/ ARTE).   Pour aller plus loin :  ► L'émission Décryptage Quel avenir pour le peuple ouïghour ? ► L'interview de Gulbahar Haitiwaji par Heike Schmidt : Répression des Ouïghours en Chine: «cent fois, j’ai cru qu’ils allaient me fusiller» ► Le reportage de Sophie Fournier sur l'accord d'extradition entre la Chine et la Turquie : l'inquiétude des Ouïghours de Turquie

Avec plus de 75% de la production mondiale, le continent africain est le principal exportateur de cacao.  La Côte d’Ivoire et le Ghana sont les premiers producteurs mondiaux. Si l’Afrique est leader dans la production de la matière première, elle ne perçoit qu’une infime partie des revenus générés par l’industrie du chocolat. En effet, les producteurs ne perçoivent que 6% des 100 milliards de dollars de revenus annuels du secteur. Et selon la Banque mondiale, la moitié des planteurs ivoiriens vit sous le seuil de pauvreté. Comment tirer un meilleur profit de la production de cacao ? Faut-il miser davantage sur la transformation locale ? Se tourner vers la production de cacao haut de gamme ?  - Claire Fages, journaliste au service économie de RFI, présentatrice de la chronique des matières premières  - Michel Barel, ancien directeur de recherche du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le Développement (Cirad), membre de l'Académie française du chocolat et directeur du cabinet KawaCao, un bureau de consultant pour le cacao et le café. Auteur de Du cacao au chocolat - l’épopée d’une gourmandise (Quae Éditions) - Christophe Eberhart, ingénieur agronome, co-fondateur d’Ethiquable, coopérative spécialisée dans la vente de produits bio issus du commerce équitable. Et un reportage de Raphaëlle Constant au Burkina Faso. Notre reporter a rencontré le chocolatier pâtissier Chef André à Ouagadougou. 

Le 16 décembre 2020, le couscous est entré au patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO. Alors que sa paternité a longtemps été un objet de discorde, 4 pays du Maghreb : la Tunisie, l’Algérie, le Maroc et la Mauritanie ont choisi de porter la candidature ensemble. Plat emblématique de l’Afrique du Nord, les recettes de couscous se déclinent à l’infini. Qu’est-ce qui fait la popularité du couscous qui voyage aux 4 coins du monde ?  Avec : - Nadia Hamam, journaliste, auteure de Les mondes du couscous (Encre d’Orient) - Ghazi Gheraiari, ambassadeur de la Tunisie auprès de l’UNESCO. Et un reportage d’Inès Edel-Garcia qui a rencontré Sophia Hocini, une jeune femme kabyle de 27 ans née en Algérie, avant de rejoindre la France pour fuir la décennie noire. Comme beaucoup de populations immigrées, dans leurs bagages, Sophia et sa famille ont embarqué la recette du couscous. Aujourd'hui, Sophia a quitté le domicile familial, mais elle continue de perpétuer cette tradition, un héritage culturel dont elle est très fière. 

Décrochages, isolement, angoisse face à leur avenir professionnel, les étudiants vont mal selon les chiffres de l’Observatoire de la Vie Étudiante (OVE). L’enseignement à distance montre clairement ses limites: difficultés de concentration, manque de motivation et de convivialité. Quant aux lycéens, ils sont 69% à estimer que la pandémie perturbe leur orientation scolaire. La question étudiante doit-elle devenir une priorité politique ?   Avec : - Christophe Fouqueré, président de l'Université Sorbonne Paris Nord (Villetaneuse - Bobigny) - Sandra Gaviria, professeur de Sociologie à l’Université Le Havre Normandie et membre du Laboratoire IDÉES - Paul Mayaux, président de la FAGE, Fédération des Associations Générales Étudiantes. Un focus avec Marie Billon, correspondante de RFI à Londres qui nous parlera de la situation des étudiants britanniques. Et des témoignages d’étudiants français et étrangers recueillis par Raphaëlle Constant.

Au lendemain de la finale du championnat d’Afrique des Nations (CHAN), interrogeons-nous sur la place du sport dans nos sociétés comme outil de développement. De la pratique quotidienne aux matchs à la télévision, le sport est en effet omniprésent dans nos sociétés et souvent associé aux valeurs de la solidarité, du respect, du goût de l’effort… Convoquer le sport n’en fait pas un outil de développement pour autant. Comment aborder la prévention, les questions d’égalité, l’éducation grâce au sport ?    Avec : - David Blough, auteur de Sportwashing - Que sont devenues les valeurs du sport ? (Rue de l'échiquier)  Ancien directeur exécutif de PLAY International, ONG qui intervient auprès des enfants par l'éducation sportive - Jean-Luc Agboyibo, fondateur de MiLéDou, programme utilisant le sport comme outil éducatif et vecteur de cohésion sociale mis en place au Togo et en Côte d'Ivoire. Responsable des relations partenaires au sein de la BAL (Basketball Africa League) - Richard Womagno, éducateur et entraîneur de basket à Kpalimé au Togo, au sein du programme MiLéDou.

Selon un sondage réalisé après le premier confinement, près de 20% des Français se disaient prêts à quitter la ville pour la campagne. Déjà une réalité pour certains puisqu'ils sont 100 000 à franchir le pas, chaque année. Relance de l’économie, mise en valeur des savoir-faire locaux, un renouveau semble s’opérer avec l’arrivée des néoruraux. Pourtant, la fracture numérique, les déserts médicaux ou les taux de chômage élevés restent encore une réalité, pour de nombreux territoires ruraux. L’avenir se joue-t-il vraiment à la campagne ?   Avec : Vincent Grimault, journaliste au magazine Alternatives économiques, et auteur de La renaissance des campagnes (Seuil) Benoît Coquard, sociologue à l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRAE) à Dijon (Laboratoire Cesaer - Centre d'économie et de sociologie appliqué à l'agriculture et aux espaces ruraux), et auteur de l’ouvrage Ceux qui restent (La Découverte, 2019). Un reportage à Crest dans la Drôme en France. Notre reporter Inès Edel Garcia a rencontré Marie et Anne-Sophie de Villages Vivants, une coopérative créée en 2018 qui rachète des boutiques vides, les rénove et les loue à des loyers avantageux, dans le but d'installer des projets utiles aux territoires et à fort impact social. Cela peut être une librairie coopérative, un bistrot de pays, un tiers-lieu, une épicerie associative, un atelier de réparation de vélos.

Les fake news et les théories du complot qui fleurissent à foison sur internet font de l’enseignement à l’esprit critique une priorité de l’Éducation nationale en France.«Penser par soi-même», comme le préconisait le philosophe Emmanuel Kant, et parfois différemment de ses proches et de ses pairs peut s’apprendre dès le plus jeune âge.  Avec : - Sophie Mazet, professeure d’anglais au Lycée Auguste Blanqui de Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis, auteure de Autodéfense intellectuelle, le retour, lexique pour esprits critiques (Robert Laffont) - Sylvain Wagnon, historien, professeur des Universités en Sciences de l'Éducation, Université de Montpellier. En fin d’émission, la chronique du psychologue Ibrahima Giroux, Parents, enfants, d'ici et d'ailleurs : comment bien utiliser la vérité dans l’éducation des enfants ? À télécharger ici Un rendez-vous hebdomadaire pour aider les parents, Ibrahima Giroux est psychologue à l’UNICEF à Dakar.

Amicale, amoureuse, professionnelle,... nos vies sont ponctuées de rencontres. Si certaines sont anodines, furtives ou sans lendemain, d’autres, au contraire, nous changent. En dépit de la pandémie de Covid-19, peu propice aux interactions sociales, le besoin de rencontrer l’autre demeure par messages ou écrans interposés. Que se passe-t-il au moment de la première rencontre ? Qu’est-ce qu’une vraie rencontre ?   Avec : Charles Pépin, philosophe, écrivain et auteur de La rencontre - une philosophe (Allary Éditions) Pascal Lardellier, sociologue, professeur en Sciences de la Communication à l'Université de Bourgogne  Claire-Lise Gaillard, chercheuse en Histoire contemporaine. Ses recherches portent sur l'invention du marché de la rencontre (agences et annonces matrimoniales aux XIXème et XXème siècles).  Thèse en cours : une histoire du marché de la rencontre matrimoniale en France du milieu du XIXe au milieu du XXe siècle : une histoire des agences et annonces matrimoniales. ► Si vos grands-parents ou vos arrière-grands-parents se sont rencontrés grâce à une agence matrimoniale ou à une petite annonce, et que vous avez retrouvé des lettres ou des témoignages qui évoquent cette rencontre, vous pouvez écrire à Claire-Lise Gaillard à cette adresse : claire.lise.gaillard@gmail.com

Alors que la pandémie de Covid-19 a contraint les pays à restreindre les déplacements et l’ouverture des commerces, de nombreux consommateurs se sont tournés vers les sites de vente en ligne. Le Sénégal a, par exemple, vu le nombre de sites de e-commerce se multiplier. Les projections pour le e-commerce en Afrique sont bonnes, le secteur devrait peser plus de 24 milliards de dollars en 2021, et plus de 40 milliards en 2025 selon Statista, mais les chantiers à entreprendre restent immenses. Bancarisation, taux de pénétration internet, adressage, législations… Comment faire du e-commerce, un levier économique en Afrique ? Avec : - Thierry Barbaut, directeur numérique de l’ONG la Guilde et consultant en stratégie digitale sur le continent africain depuis 15 ans - Mohamed Hapté Sow, directeur général de Jumia Sénégal, Jumia est une enseigne d'e-commerce, première du secteur en Afrique - Bonny Maya, directeur général de eMart.cd, plateforme de commerce en ligne de produits alimentaires en RDC et de Tinda.cd, service de livraison à domicile et points relais.

Raphaëlle Constant a rencontré des femmes activistes, des voix qui émergent pour participer à la construction d'une société plus juste. Actives dans la rue ou sur les réseaux sociaux, ces militantes prennent des risques pour remettre en question la place de la femme dans la société burkinabè. Elles s'élèvent pour défendre les droits des femmes et des filles dans les domaines sociaux, économiques, politiques, sanitaires, juridiques et citoyens : lutte contre l'excision, contre les mariages précoces, défense des droits politiques des femmes ou des LGBTQ, accès à l'éducation et à la sécurité... Leurs combats sont multiples pour faire bouger les lignes et permettre l'émancipation des femmes.  Qu'est-ce que ces femmes apportent au continent africain ? Comment sont-elles devenues activistes pour les droits des femmes ? Et comment elles tentent de transformer la société burkinabè ? Rencontres avec des militantes, leurs familles et témoignages de la société civile pour comprendre où en est le féminisme aujourd'hui au Burkina Faso.  Reportage de Raphaëlle Constant  

De HEC à l’ESSEC, en passant par Skema et Neoma, de nombreuses écoles de commerce transforment de bons élèves en managers efficaces. Ces futures élites serviront les entreprises pour toujours plus de croissance et de rentabilité dans une économie de marché. Pourtant, certains ne se retrouvent pas dans ce formatage et choisissent d’autres voies qui répondent mieux à leurs aspirations. Les jeunes peuvent-ils pousser les grandes écoles de commerce à se remettre en question ? Avec : - Maurice Midena, journaliste, passé par Audencia Business School, auteur de Entrez rêveurs sortez manageurs (Cahiers Libres - La Découverte) - Emmanuel Gunther, diplômé de HEC, co-créateur The French Bastards, boulangerie - Hayatte Maazouza, 30 ans, diplômée de l’EDHEC, responsable Impact et Plaidoyer, P+sitive Planet France.   En fin d’émission, la chronique du psychologue Ibrahima Giroux, Parents, enfants, d'ici et d'ailleurs : Conseils pour ne pas avoir son ado à dos. À télécharger ici Un rendez-vous hebdomadaire pour aider les parents, Ibrahima Giroux est psychologue à l’UNICEF à Dakar.