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L'Entre Vous par Théo Fragnière

28 Episodes

30 minutes | May 4, 2021
Maxime Antoine en solo !
On remonte le temps dans l’Entre Vous, nous en sommes en Janvier 2020 dans Mood Café. Théo Fragnière fait face à l’artiste Maxime Antoine. Retour sur cet entretien à l’époque où on pouvait encore aller dans les bars sans gestes barrières.  C’est à l’occasion de la sortie de son nouvel album intitulé « Florides » que Maxime Antoine s’est présenté à Théo. Ce nouvel opus sonne comme un aboutissement pour l’artiste lausannois. Il a en effet commencé la musique à dix-huit ans avec son frère dans la cave de son grand- père qui était fromager. C’est un album pop-rock, avec beaucoup de musique en anglais, cela correspond à son style de musique. « Florides » revient sur son année 2018 très mouvementée sur le plan personnel. Maxime a dû faire face à beaucoup de changements, il a arrêté la musique pendant quatre ans, il s’est retrouvé seul, et l’écriture lui a servi d’échappatoire. C’est ainsi qu’on retrouve un chanteur apaisé avec un rapport moins important à la musique que lors de ses débuts.  Maxime Antoine a une double casquette. La musique était une passion qu’il a partagée avec son groupe de musique, The Moondrians, créé en 2005, collectif avec lequel il a pu découvrir les tournées dans plusieurs pays d’Europe et produire trois disques. Le groupe se sépare en 2015, et Maxime s'est dès lors consacré à sa carrière solo. L’autre facette de sa vie, c'est le cinéma. Il a en effet étudié le cinéma, obtenu son master, il s’est essayé aux courts métrages, mais la musique est le domaine où il s’exprime le mieux. Travaillant actuellement dans la cinémathèque de Lausanne, il a pris du recul sur sa carrière et le simple fait de faire de la musique le rend heureux.
26 minutes | Apr 27, 2021
TikTok avec Yann Sevan Gaud
TikTok, que l’on aime ou pas, tout le monde sait ce que c’est ou y a fait un tour une fois. Effectivement, l’application connue à ses débuts sous le nom de Musical.ly, comptabilise aujourd'hui plus de 2 milliards de téléchargements autour du globe.  Yann Sevan Gaud est un créateur émergeant qui connaît les mécaniques de la plateforme. Du haut de ses 15’000 abonné.e.s, le Genevois partage des vidéos relatant des expériences vécues, des problèmes sociétaux, ou des scénarios humoristiques imaginaires. Pour lui, c’est une bonne application pour le partage d’idées et laisser libre cours à sa créativité. Mais comme n’importe quelle application, TikTok apporte ses avantages et ses défauts. Yann nous parle de problématiques liées aux médias sociaux en général, tels que l’addiction du like ou encore la quête à la validation d’autrui.  Il prévient alors les plus jeunes utilisateurs des dangers et pièges d’une telle application. Ce sont donc des paroles certes préventives mais encourageantes pour l’imagination des jeunes créateurs qui veulent se lancer en toute sécurité.  Car en effet, personne n’est à l'abri de la progression véloce de la technologie. Des techniques d'usurpation d’identité comme le Deep Fake permettent à n’importe qui de se faire passer pour une célébrité, l’épicier du coin, ou encore vous. Le comédien Jordan Peele a d’ailleurs prouvé la dangerosité et le rendu authentique de cette technologie en 2018 en se faisant passer pour l’ancien président américain Barack Obama. On y a vu que du feu tellement le résultat paraissait réel.  Une plateforme à risque qui amène cependant beaucoup de joie aux confinés, souligne Yann. Entre conseils de professionnels de la santé et comédiens de tous les jours, les utilisateurs trouvent confort et amitié chez leurs créateurs favoris. C’est donc avec prudence mais légèreté que Yann invite tous les potentiels créateurs à partager des rires et leurs visions du monde. 
41 minutes | Apr 20, 2021
En toute intimité avec Stéphane Ducret
Cette semaine dans l’Entre Vous, Théo Fragnière reçoit le peintre suisse Stéphane Ducret. Jusqu’au 24 avril 2021, il expose 10 œuvres à la galerie Gowen Contemporary (Genève) dans une exposition nommée “Solo Show Number 1”. C’est la première d’une série appelée “REAL ESTATE”, dans laquelle il s’approprie des œuvres d’autres artistes, pour les réimaginer dans une nouvelle histoire. Dans cette interview, Stéphane Ducret nous parle de sa vie d’artiste, qui l’a mené de Porto à Buenos Aires en passant par New York. Après avoir parcouru le monde où il s’est imprégné des différentes cultures côtoyées pour former ce qu’il appelle sa propre “culture globale”,son atelier est aujourd’hui dans son salon, chez lui, à Genève. Il décrit comment l’art contemporain doit être lié à ce qui se passe dans le monde d’aujourd’hui. La modernité dans l’art implique de vivre dans le moment présent. L’artiste s’inspire de ce qui se trouve autour de lui et le retransmet avec les émotions que cela procure en lui. Pour lui, l’authenticité est la clé et “la remise en question est fondamentale pour grandir”. Ce que le peintre crée doit faire sens pour lui, avant tout, pour pouvoir en avoir pour le public. Et ce sens se trouve dans l’intimité qu’il accepte de montrer. Cependant, Stéphane Ducret avoue que ce besoin de sens et d’authenticité accompagné d’un syndrome de l’imposteur, et la quête du “toujours mieux” l’a mené au burn-out. Il a su se reconstruire et se recentrer sur ce qu’il est et ce qu’il aime et souhaite le transmettre aux autres. Il nous parle de sa façon de rester dans l’instant présent au moment de la création et de ce que sont ses sources d’inspiration. Il se confie également sur sa manière de travailler, le processus de création et la symbolique derrière le choix du format de ses œuvres. Il explique que le travail des artistes évolue avec le temps. Ce temps, et l’expérience, sont nécessaires pour trouver une identité artistique. Stéphane Ducret est une personne qui aime la couleur, la culture et l’art, il aime l’humain et le partage. Ce que crée les autres l’inspire, que ce soit dans la peinture, la musique, le cinéma ou la sculpture. Il s’en nourrit et s’en inspire et veut lui-même créer dans le but d’apporter aux autres ce que ces artistes lui apportent. Pour lui, les notions de partage et d’échange sont fondamentales pour les artistes. Ces valeurs sont à la source de ses projets, notamment la fondation de deux galeries d’art. Et plus récemment, la création de ART CLASSE, une structure proposant des workshops et autres activités aux particuliers, pour les initier à la compréhension de la démarche des artistes cachée derrière leurs œuvres. Pour le futur, Stéphane souhaite continuer sa série “REAL ESTATE” et pouvoir développer sa technique et expérimenter sur d’autres formats et d’autres sujets. Il conclut sur l’importance pour les artistes de faire vivre leur travail et se faire connaître hors de leurs propres frontières, via des expositions dans les galeries d’art notamment.
42 minutes | Apr 13, 2021
John Gilliot s'électrise
Cette semaine Théo Fragnière fait du bruit avec le jeune artiste en pleine montée, John Gilliot. Ce néophyte de la techno nous parle de son coup de foudre avec ce style musical et il veut tordre le cou aux idées reçues selon lesquelles la techno « c’est toujours la même chose ». Sur son nouvel EP « Cyborg », l’artiste belge mélange les univers, son état d’esprit se dirige cette fois-ci dans la techno acid. Cela ne surprend pas quand on connait un peu les inspirations de John Gilliot, dont la techno retro des années 90, l’âge d’or dans laquelle la techno acid trouve ses origines. Il aime également composer avec de la techno industrielle, style qui complète bien la techno acid selon John. Ces différents univers sont réunis dans le titre « Cyborg », titre éponyme de son projet. C’est sur cette lancée qu’il continue de tester toutes sortes de styles de techno, dans son bunker qui lui sert de laboratoire, pour s'exprimer et expérimenter au gré de ses inspirations et de ses fantaisies. Qui aurait imaginé que John Gilliot prendrait ce chemin, lui qui auparavant n'appréciait pas du tout ce genre musical. Ayant baigné depuis sa plus tendre enfance dans la musique – à danser sur du Lou Bega notamment –, personne n’aurait imaginé, même pas lui, qu’il allait tomber amoureux de la musique techno. Lui qui est avant tout fan de musique electro, notamment de Daft Punk qu'il décrit comme ses modèles et dont la séparation l’a affecté. C’est dans le domaine Hip-Hop qu’il a commencé à produire de la musique, avant que son meilleur ami ne l’incite à écouter de la techno pendant une année. C'est au rythme de ses sorties en boîte de nuit et dans des festivals qu'il se laisse séduire par cette musique. Le coup de foudre aura lieu au D!Club de Lausanne, lors de la performance de l’artiste Rune Reilly Kölsch qui, selon les mots de John Gilliot, a fait un show extraordinaire. C'est en rentrant de cette performance que John trouve sa voie. La prochaine étape pour ce jeune artiste, c’est d’accomplir son rêve de collaboration avec des artistes comme Amélie Lens, Carl Knox, Charlotte de Witte , mais également de faire perdurer la techno qui a commencé dans les années 80 à Detroit et qui trouvent leur place dans les plus grandes villes comme Berlin, Paris, Ibiza, Zurich. Musique qui n’a pas fini de faire bouger les boîtes de nuit et festivals dès que les conditions nous le permettront.
37 minutes | Apr 6, 2021
Sophie De Quay contre l'intolérance
Entre les nouveaux mouvements politiques et une compréhension accrue face à la différence, on pourrait croire que la tolérance est une qualité acquise chez la plupart d’entre nous. Selon nos invités, l'intolérance sous différents aspects est malheureusement encore bien présente au sein de notre société. Ils sont ainsi bien déterminés à changer les choses, et ce, à travers la musique et le message que cette dernière promeut. Composé de la chanteuse Sophie Loretan et du musicien Simon Jaccard, Sophie de Quay et sa bande produisent leur single “À l’aube de mes 30 ans”, où ils mettent en lumière ce qu'ils considèrent comme les torts et injustices de notre système. Le groupe naît d’une rencontre fortuite lors d’un événement unique et sont depuis inséparables. Dans leur univers électro-pop, Sophie et Simon sont minutieux dans leurs travaux et tiennent à apporter chacun leur touche personnelle à chacune de leurs chansons. De la rédaction des paroles à la mise en mélodie, le duo nous explique leurs procédés de production ainsi que leurs multiples montées sur scène aux quatre coins du monde.  Quant aux problématiques abordées, ce sont de durs vérités que le duo cherche à dévoiler, mais c’est un message de tolérance et d’amour qu’il cherche tout d’abord à transmettre. Selon Sophie, la tolérance naît d’une éducation encourageant une ouverture d’esprit et une curiosité de l’autre et de ses différences. Plus tard dans la vie, ces valeurs instituées ne seront que renforcées par le voyage et la découverte d’un espace inconnu.  Des voyages que la chanteuse a enchaînés toute son enfance. Née au Valais, Sophie se dit privilégiée d’avoir grandi à Singapour, New York, Paris, ou encore Shanghai. Elle appuie à rappeler au peuple suisse la chance qu’il a de vivre dans un pays comme le leur. Car en effet, c’est un privilège de pouvoir se nourrir et de se sentir en sécurité dans les rues. C’est malheureux à dire, mais c’est une réalité à laquelle tout le monde n’a pas la chance d’assister, explique-t-elle.  Quant à l’injustice, sujet qui tient à cœur à Simon, elle est un affrontement de vérités duquel ensuit une victoire unilatérale au dépourvu de l’autre, précise-t-il. La justice est alors un compromis trouvé entre ces deux vérités ainsi qu’un respect mutuel de la décision.  Ce sont ces aspects là qu’ils observent et rapportent de leurs voyages. Leur musique résulte alors en un mélange de cultures, respect et d’ouverture à l’inconnu. C’est bien de la reconnaissance pour tout ce qu’a pu leur donner le destin que le groupe Sophie de Quay souhaite partager avec leur audience, et il le fait avec talent. 
44 minutes | Mar 30, 2021
Julien Sonjon, plus d'un tour dans son sac.
Les histoires de magicien commencent souvent de la même manière: un enfant trouve un intérêt pour l'illusion à la suite d’un “kit du magicien” offert par ses parents, ou encore grâce  un incroyable spectacle auquel il a assisté. Julien Songon ne fait pas exception à la règle, mais ne vous méprenez pas, car il a bien plus qu’un tour dans son sac.  Aujourd’hui, Théo rencontre Julien Sonjon, un magicien en plein essor lors d'une interview aux rives du Lac Léman. En effet, Julien fait un astucieux mélange de comédie, d’improvisation théâtrale, et spectacle de magie. S'inspirant d’un de ses célèbres collègues Eric Antoine, Julien aspire à toujours donner une touche personnelle et comique à ses spectacles. On pourrait se demander si l’émerveillement et la surprise des tours présentés animent toujours le magicien après tant d’années, mais Julien nous affirme (avec un certain étonnement malgré lui) que l'efficacité de ses tours l’épate toujours, ainsi qu’à quel point il peut convaincre un public d’une illusion.  Justement, qu’est-ce qu’une illusion? Pour notre magicien, c’est créer une double réalité: encourager l’audience à croire en quelque chose alors que derrière, quelqu’un tire les ficelles. Julien tient cependant à distinguer l’illusion de la magie. En effet, cette dernière prend racine dans le surnaturel, l’inexplicable, et c’est ce qu’un spectateur ingénu tend finalement à croire, faute de connaissance des mécaniques d’une illusion.  Cet intérêt pour la mécanique et la segmentation d’un tour n’est pas nouveau pour cet ancien ingénieur en aéronautique. Ayant démissionné du jour au lendemain, Julien s’est lancé corps et âme dans un futur dont il ne considérait les résultats que positifs. Les débuts n’ont pas été faciles, nous explique-t-il, mais le voilà devenu magicien et accomplissant son plus grand rêve d’enfance.   Magicien, oui, mais à quel prix? Comment la crise sanitaire de la COVID-19 affecte-t-elle les domaines artistiques, et plus précisément celui de la magie? Julien s’exprime sur l’éventuelle possibilité de passer par le biais audiovisuel, poussant alors plus loin l’aspect de l’illusion. Quant à ses projets professionnels ultérieurs à la crise, Julien aborde d’éventuelles collaborations ou encore une participation à Incroyable Talent Suisse.  Finalement, Julien se lance dans la création de ses propres tours de magie grâce à ses connaissances dans les programmes de modélisation 3D. Comme quoi, il aura toujours de quoi nous surprendre.  
40 minutes | Mar 23, 2021
Psyhodelik, les pieds dans le web
Cette semaine Théo Fragnière fait une plongée dans le monde des influenceurs, sous la houlette du YouTubeur Psyhodelik. Au fil de l’interview nous découvrons un monde parfois très compétitif entre les influenceurs. Mais aussi une réflexion nourrie par Psyhodelik qui décrit la gestion des communautés numériques comme un véritable défi. « Aujourd’hui, l’info tourne rapidement et sans le moindre recul. »  Vous aimez l’actualité vue, entendue et racontée par le prisme numérique ? Retrouvez Psyhodelik et ses 109 k abonnés sur sa chaîne YouTube, ou sur Twitch ou sur Twitter. Réseaux sociaux ou la loi du plus fort ? Le harcèlement sur les réseaux sociaux est un sujet fort sur lequel Psyhodelik apporte un témoignage. En effet, il nous fait part de son observation des coulisses des communautés et des témoignages en message privé qu’il reçoit parfois.  Toutefois, Psyhodelik fait un tri parmi les harceleurs numériques. Il y a selon lui les violents, les toxiques, mais aussi des personnes qui culturellement s’expriment avec agressivité. Le harceleur commence par polluer les forums simplement avec une mauvaise blague sur un membre. Ou encore par des moqueries sur le physique qui prennent alors rapidement de l’ampleur. Ensuite, à cause de l’effet de groupe, les cyber-harceleurs se sentent dédouaner de leur responsabilité. La spirale descendante est alors en place avec les conséquences dramatiques que l’on connaît sur les victimes. L’anonymat est un autre pivot sur lequel repose le harcèlement numérique. Pour certains, la voie se libère pour proférer des menaces, des insultes, et pourquoi pas des faits délictueux. Chaque cas est différent. L’expérience est si dure qu’elle est difficilement compréhensible seulement avec de l’empathie. Psyhodelik donne son opinion et ses envies sur les échanges numériques. Il balance ses propres guerres virtuelles. Il revient notamment et en détail sur son conflit avec un autre YouTuber. Conflit qui ira tout de même jusqu’à engager une action légale contre ce dernier. Mais alors qu’est-ce qu’un débat devrait être, et ne pas être ? A quoi devrait-on s’attendre sur les réseaux sociaux ? D’après vous ? Dans le monde pas toujours merveilleux des influenceurs, nous découvrons les SWAG pas gentils et les gros durs en fait tout sympa dedans. Sympas et surtout vigilants sur ce qui se passe entre leurs followers. Chaque influenceur a sa personnalité. Psyhodelik admet être souvent dans l’émotion. Au contraire d’autres, dont il admire le recul. Têtu, affirmé, sans crainte pour le regard que les autres portent sur lui. Il est cohérent et ça se ressent dans sa ligne éditoriale constante depuis 10 ans. L’actualité du web, des influenceurs mais aussi les sujets de société tels que le racisme, la cancel culture, les problématiques de genre, la grossophobie sont abordés sur sa chaîne. Pour vous, il revient sur les grands faits d’actu qui ont marqué le web ces dernières années.  
30 minutes | Mar 16, 2021
La fantaisie quotidienne de Yan Haltey
Cette semaine dans l’Entre Vous, laissez-vous embarquer à la découverte de l’univers fantaisiste et intriguant de l’artiste suisse Yan Haltey. A travers cet interview, il nous dévoile les coulisses de son univers et nous présente son dernier single Why Should I Die For You, ainsi que son projet de spectacle musical. Chanteur, compositeur, producteur, mannequin et designer. Pour Yan, la limite de sa fantaisie est son imagination. Observateur, la vie en elle-même est sa source d’inspiration. Il est sensible à ce qui se passe autour de lui, et retranscrit avec brio les émotions qui le traversent, à travers l’expression artistique afin de rendre l’invisible visible. Il nous parle de son projet de spectacle My Rock’N’Love Story, qui est encore en cours de construction, et qu’il décrit comme une histoire rocambolesque et abracadabrante saupoudrée de Rock et de Love. L’amour sera évidemment l’un des thèmes majeurs, sans pour autant être une histoire à l’eau-de-rose, précise Yan.  My Rock’N’Love Story sera un véritable spectacle de son, lumière et image, avec autant de danse que de musique. Yan ne classe pas ce projet comme une comédie musicale, car cela lui semble réducteur. Lui qui n’aime pas être enfermé dans les cases le définit plus comme un spectacle musical. Ce projet permet de réunir des gens et Yan a l’espoir de pouvoir faire vivre ce projet au-delà des plateformes de streaming et de vidéos. A l’origine coach en entreprise, il a eu le déclic il y a 2 ans de faire le grand saut dans le monde artistique. Lassé de devoir faire des concessions, Yan a décidé de se donner pleinement à sa passion: l’art. Il a voulu déposer ses tripes sur la table et construire un univers à son image. Yan Haltey s’investit dans toutes les étapes de création, il écrit et compose ses chansons et produit la vidéo et les costumes. Si l’on pouvait décrire Yan par un verbe ce serait: oser. Oser quelque chose “c’est enlever les barrières et la frustration” explique Yan. Oser n’est selon lui pas signe de refus. Il fut d’ailleurs témoin que lorsqu’on ose, les gens l’acceptent quand on ne s’y attend pas.  Son dernier titre, Why Should I Die For You, trouve son inspiration dans la vie personnelle de l’artiste. Il explique comment tout ce qu’il crée vient de ses émotions et comment l’expression artistique permet d'extérioriser ce qu’il vit en-dedans.  Il joue avec différents personnages qui, tous, représentent une émotion prédominante et donc une part de chaque personne. Le Glam Rock des années ‘70, le rock’n’roll d’Elvis Presley, les crooners, Lady Gaga, les influences de Yan Haltey sont très nombreuses et très éclectiques et se retrouvent dans le crossover musical qu’il propose dans ses créations. Avant que l’album n’arrive, d’autres singles seront à retrouver dans le futur et ces productions s’annoncent déjà hétéroclites et originales, à l’image de Yan Haltey.
38 minutes | Mar 9, 2021
L’univers singulier de Feldup
 Nous vous proposons une émission particulière cette semaine avec le vidéaste français Feldup. Sur sa chaîne YouTube, il sillonne les parties obscures, étranges et mystérieuses dont internet regorge. De son vrai nom, Felix nous explique avec passion certaines de ces vidéos et nous fait découvrir l’un de ses derniers album A thousand doors, just one key. Théo Fragnière reçoit Feldup dans une émission tant singulière que l’univers de son invité. Au premier contact, on pourrait s’attendre à une personne désorganisée et introvertie, mais cela serait une erreur. Feldup AKA Félix Dupuis, est un garçon de 18 ans, qui nous raconte aujourd’hui dans L’Entre Vous, son envie de narrer des histoires. Durant l’interview, Il explique son travail d’enquêteur et précise la difficulté de ses recherches pour créer ses vidéos, quand il s’agit d’investiguer sur des forums ou réseaux sociaux. Tel un cabinet de curiosité, sa chaîne YouTube comptabilise déjà plus de 330 000 abonnés ou il évoque des sujets liés à internet et à ses perversités, des histoires sombres derrière des morceaux et albums, un jeu de pistes avec sois disant une organisation secrète internationale. Bref, Feldup nous propose un univers singulier ou parfois lui seul détient la clé de certains mystères. Au départ, il ne faisait que rapporter des légendes urbaines plus connues les unes que les autres, puis il découvrit un grand intérêt au ARG, Alternate Reality Games, une autre façon de raconter des histoires. N’importe qui peut le faire, pourtant peu franchissent le pas. Ce n’est pas le cas cité durant l’interview ; Alan Tutoriel est une chaîne Youtube d’un dénommé Alan, une personne étrange et dérangée qui interagit avec ses spectateurs comme beaucoup sur Youtube. Il explique dans le cadre d’un tutoriel “comment ramasser une chaise bleue au sol”. L’homme souffrant très certainement d’une maladie mentale se fera mis dehors par des proches ou membres de sa famille, puis se fera kidnapper. Feldup nous explique dans sa vidéo qu’il s’agit d’une fiction, mais que la manière de raconter une histoire fait preuve d’originalité.  Il a récemment collaboré lors d’une vidéo avec le vidéaste Suisse, Le Grand JD. Tous deux nous proposent “un crossover” inédit jugé incroyable par Théo Fragnière, tant l’idée paraît inconcevable. Durant celle-ci ils s'intéressent à debunker des vidéos pseudo paranormales sur le réseau social TikTok par exemple. Malgré les sujets abordés sur sa chaîne, Félix ne cherche pas à provoquer des sursaut par la peur avec des screamers ou autres subterfuges, sans intérêts pour lui. Relater des faits réels ou de fiction n’était pas son but premier. A thousand doors, just one key, son avant dernier album en date est le 15ème avant Man in the abyss, a hole for a face, sortie sur Bandcamp le 17 février dernier. La musique et le son font partie de sa vie depuis des années, bien avant de créer des vidéos sur internet. Vous l’aurez compris, l’émission d’aujourd’hui est somme toute particulière. Feldup nous en apporte la preuve, raconter des histoires traversera le grenier de notre enfance et la toile de cinéma pour arriver sans que l’on le sache, sur internet.
29 minutes | Mar 2, 2021
Les nouveaux horizons et expériences de Sonia Mazza
 "La vie est une aventure" C’est avec la même joie que Sonia Mazza revient à la rencontre de Théo Fragnière, un an après son premier « Entre Vous ». Aujourd’hui ce n’est pas l’animatrice radio Rouge FM que Théo Fragnière revoit mais Sonia Mazza, la chanteuse de deux titres : Feel Like et Parlami Di Me.Sonia nous raconte son parcours de l’année 2020 et nous parle de son prochain album en préparation.   Animatrice radio, chanteuse, amatrice de théâtre... Sonia épate par le nombre de cordes qu’elle a à son arc, tout en soulignant que ses compétences ne font qu’augmenter avec le temps. Bien qu’elle continue d’animer les ondes de Rouge FM chaque jour avec un dévouement admirable, Sonia Mazza garde l’énergie d’enrichir son futur album. Néanmoins freinée par la période actuelle, Sonia reste positive et continue de rester active dans plusieurs domaines. Se sentant rarement inactive, elle ne présente à Théo Fragnière que de belles ondes tout au long de leur rencontre. Sonia Mazza nous raconte que c'est pendant sa jeunesse passée en Sicile qu'elle développe son intérêt pour la musique, grâce à sa famille notamment. C’est dans une atmosphère conviviale et chaleureuse que la chanson est entrée dans sa vie. Pourtant, elle nous dévoile que ce n’est que très récemment qu’elle a envisagé d’en faire une carrière. Elle explique qu’à l’instar de son arrivée dans le monde de la radio, l’initiative de devenir chanteuse a été provoquée par le hasard. C’est grâce à l’aide d’un ami artiste, Igor Iov, qu’elle commence à écrire. Bien plus tard elle donnera naissance à Feel Like et commence à tracer son nouveau chemin vers la chanson. C’est regorgeant d’assurance que Sonia Mazza raconte son année 2020, sentant que la puissance de son écriture peut donner un élan d’optimisme pendant cette période difficile. C’est dans cette idée d’espoir que Sonia inscrit le clip de Feel Like et continue d’avancer. Elle exprime pleinement son désir d’apporter de l’espoir autour d’elle, tant à la radio qu’en chantant.   Sonia Mazza nous fait aussi la joie d’interpréter son dernier single Parlami Di Me, en toute simplicité, avec son guitariste l’accompagnant devant notre équipe et Théo. Cet interlude musical résume pleinement Sonia Mazza, n’hésitant pas un seul instant à prendre des risques et témoignant d’une grande envie de s’exprimer. Outre son optimisme prenant, Sonia garde en mémoire des épisodes forts qui l’ont marquée. Sans pour autant se laisser hanter par ces instants difficiles, elle garde la tête haute et continue son chemin, fidèle à elle-même. Vous l’aurez bien compris, cet « Entre Vous » montre une personnalité touche-à-tout, pleine de surprises et d’énergie positives. Rien ne semble arrêter Sonia Mazza qui, par son caractère d’aventurière, continue d’avancer et d’explorer de nouveaux horizons. ​ 
31 minutes | Feb 23, 2021
A la recherche de la liberté Fernanda Valadez
Fernanda Valadez interview par Théo Fragnière pour L'Entre Vous. Dès le départ, la réalisatrice nous explique que la situation dans laquelle se trouve son pays natal n’offre pas beaucoup de chance pour la liberté. En effet, cela fait maintenant une décennie que le Mexique est fortement touché par la violence. Les deux dernières années furent d’ailleurs les plus violentes jamais enregistrées nous dit-elle. Outre la violence, le pays fait également face à une crise humanitaire et sociale. Car pour fuir une vie où la violence règne et qui n’offre ni possibilités ni opportunités pour leurs futurs, nombreux sont ceux qui décident de rejoindre la frontière américaine pour tenter une traversée, au péril de leurs vies. En définitive, risquer sa vie pour une chance d’être libre. Fernanda Valadez nous raconte que “Sans signe particulier” est un hommage aux familles, et en particulier aux mères des jeunes qui disparaissent, qui sont, selon elle, des exemples de courage face à des situations insupportables. Elle a souhaité mettre des visages sur les statistiques, grâce à une histoire émouvante. Cette histoire, c’est celle de Magdalena (Mercedes Hernandez) qui part à la recherche de son fils disparu et qui rencontre sur son chemin un autre jeune homme, Miguel (David Illescas), qui lui, est à la recherche de sa mère.
38 minutes | Feb 16, 2021
Les non-sens drolatiques de Renaud de Vargas
Théo Fragnière rencontre Renaud de Vargas par une belle journée d’Eté. L’humoriste lui parle de ses amitiés professionnelles, de la scène romande, et de l’écriture.  Mais on apprend aussi que Renaud de Vargas est cynophobe. Il a donc peur des chiens. Et surtout, qu’il déteste son prénom qui lui évoque un véhicule pour famille recomposée.  Renaud a deux métiers. Il présente depuis 2017, une chronique quotidienne dans l’équipe des Bras Cassés sur Radio Couleur 3. Et, il a également écrit un spectacle Comment on va l’appeler ?, dont le titre rappelle un des moments-clés des décisions parentales.  « Le secret c’est de surtout ne pas s’arrêter après une vanne ratée. (…) C’est vrai qu’après 10 blagues ratées en un seul sketch, faut peut-être commencer à se poser des questions. » Emission enregistrée en Septembre 2020. Retrouvez Renaud de Vargas avec le spectacle Comment on va l’appeler ?, au théâtre de la Grenette à Vevey le 5 Mars 2021, et quotidiennement à la Radio sur Couleur 3, dès 17.15 dans Les Bras Cassés présentée Valérie Paccaud.  Renaud trouve sa place, adolescent, grâce à une école de théâtre. Il se fait alors remarquer pour son potentiel. Il s’y épanouit d’ailleurs, bien plus, que dans un cadre scolaire classique où son unique attrait était de retrouver ses camarades de jeux. Sa fascination pour les comiques, pour ceux qui savent faire rire, a quant à elle, toujours été là. Enfant il était très timide et Renaud confesse que le plaisir de la scène c’est aussi pour lui celui de la reconnaissance d’autrui. Enfin, pouvoir exister et plaire. Ce sont deux de ses motivations.  Le chemin a été sinueux mais Renaud est heureux d’être là où il est maintenant.  Le temps de sa formation est aussi celui de sa rencontre avec son ancien comparse, Malvin Zoia.  Malvin et Renaud vont effectivement former un duo pendant plusieurs années. Un duo créatif de supers potes qui aimaient mettre en scène leur amitié. Ils porteront ensemble pendant plusieurs années un spectacle original Deux hommes show (y parait) créé en 2015.  Le concept d’un stand-up à deux fonctionne bien mais Malvin finit par avoir d’autres envies et le duo se sépare. Renaud passe alors à l’écriture en solo de son premier one man show.  Seul, le procédé d’écriture est différent. Toutefois, Renaud cherche, et teste ses répliques sur ses potes avant de se lancer.  Renaud aime l’éclectisme en écriture. Il s’intéresse aux sujets sérieux mais aussi beaucoup au quotidien. Avec malice, il aime transformer le banal en absurde. Son public se retrouve dans ses histoires. Il recherche son ton décalé et son autodérision. On note aussi les gentilles moqueries sur les différents accents de la Suisse. A la radio, le contact n’est pas direct avec le public. Pour sa chronique quotidienne, il y a un habillage sonore, des contraintes de durée. C’est une autre ambiance qu’en spectacle.  On apprend aussi que Renaud n’est pas toujours fan des comiques YouTubers. Il nous dit pourquoi. Renaud raconte aussi la scène romande, petite par la taille mais riche en talent. Bien que nombreux, les humoristes de la scène suisse forment un groupe extrêmement soudé. Le moins que l’on puisse dire est qu’il y a une bonne ambiance parmi eux. Thomas Wiesel par exemple faisait partie de son groupe de théâtre. Il avait déjà encouragé le duo avec Malvin, et reste présent et à l’écoute pour les nouveaux défis de Renaud. Blaise Bersinger avait mis Renaud en relation avec Valérie Paccaud pour les Bras Cassés. Enfin, Renaud explique les jolies circonstances de sa collaboration avec les deux Vincents (Vincent Kucholl et Vincent Veillon). 
34 minutes | Feb 9, 2021
Les émotions musicales de Florence Hallazy
 « (..) les premières fois de ma vie où je suis rentrée dans un club, j’ai halluciné, écouter cette musique que j’aimais sur un énorme Sound System (..) me donnait des frissons »  Loin du calme et de l’intimité créé par l’atmosphère du studio d’enregistrement, Théo Fragnière et Florence Halazy ont initié pour vous, leur rencontre, dans un des couloirs passants de la radio romande Couleur 3. Ensemble, ils abordent les goûts de Florence, ainsi que ses deux métiers. Celui de programmatrice musicale et puis celui de DJ Set. Ils échangent aussi sur ce qu’est le média radio d’aujourd’hui. Enfin, et bien sûr, la musique qui est la grande passion de Florence, est le fil rouge de cet entretien.  La musique pour Florence est avant toute chose une histoire de famille. Elle grandit avec une fratrie et des parents fous de musique. Sans barrière, son éducation musicale s’épanouit tout de même assez vite vers l’électro au moment des premières sorties en club. Pas sectaire pour autant, elle reconnait aux autres genres musicaux leurs particularismes. De manière non exhaustive, elle cite notamment le rapport aux textes dans le rap, et la revendication pour le rock. Avec enthousiasme, elle souligne les spécificités culturelles dont elle a particulièrement pris conscience plus jeune lors d’une échappée en Grande-Bretagne. Elle nous confie son émerveillement devant la multiplicité des concerts proposés par les anglais, et la diversité des styles. Tout simplement, la musique est un état d’être en Angleterre. Pour Florence la musique est une histoire entre soi et soi, d’abord. Il faut prendre le temps, seule au casque, d’écouter et de découvrir. Bien sûr, le LIVE est la raison d’être des musiciens qui recherchent le partage avec l’audience. Le style de programmation musical chez Couleur 3 est plutôt musique indépendante mais tout de même assez large. La radio est sous mandat de service public ce qui implique de la diversité mais aussi une programmation qui puisse convenir au grand public. A ce sujet, Florence souligne qu’aucun quota ne favorise la diffusion de musique francophone en Suisse. Néanmoins, les artistes suisses sont mis en avant et représentent environ 20 % de la programmation. Programmatrice n’est pas un métier très connu, Florence y vient guidée par la passion et après une première expérience au Zoo la fameuse scène genevoise dans les locaux de l’Usine à Junction. Au cours de l’entretien, on apprend que Couleur 3 fonctionne avec une équipe de programmeurs. Comme dans un journal, il y a une réunion par semaine où chacun et chacune présentent ses coups de cœur et sa liste de morceaux. Les décisions sont collégiales. La Playlist compte environ 15 000 titres réservoirs et en moyenne 100 nouveautés par mois. En jargon métier, les titres réservoirs sont des morceaux déjà connus et appréciés par les auditeurs. Les programmateurs chez Couleur 3 poursuivent un double objectif qui est de plaire avec des morceaux qui ont déjà fait leurs preuves mais aussi d’étonner le public qui recherche de la nouveauté.   Florence est aussi DJ Set. Elle voit ce deuxième métier comme un voyage narratif. Elle prend plaisir à emmener l’audience avec elle comme un auteur souhaite le faire avec son lecteur. Florence rappelle que la radio est un média d’accompagnement. L’oreille peut être distraite, l’écoute pas vraiment fixée. Et puis, aujourd’hui la radio est très fortement concurrencée par la vidéo et les plateformes digitales (YouTube, Facebook et Instagram). Les habitudes de consommation de l’audio ont changé. Avec émotion, Florence partage avec nous des souvenirs d’enfance qui remontent à elle comme des flashs. Elle confesse volontiers avoir une mémoire d’abord auditive de ses souvenirs. Toujours, il y a une vision brève et ensuite, le son, prédominant. Enfin, elle nous en dit un peu sur ses goûts hors musique et hors Pink Floyd qu’elle adore. Le Lauréat (The Graduate en anglais), un film qui raconte une crise existentielle. L’artiste genevoise Isabelle Meister pour son œil de photographe. L’écrivain Edouard Louis qu’elle nous recommande de découvrir si ce n’est pas déjà fait.
50 minutes | Feb 2, 2021
Le Blues une philosophie - Bonny B
Né en 1972 au Cambodge sous un arbre le « bagnant » ; Bonny B raconte sa fuite d’un pays ravagé par la guerre des Khmers rouges entre 1974 et 1979, un conflit qui a fait plus d’un million et demi de morts. Cette révolte communiste d’inspiration Maoïste qui a ensanglanté le Cambodge visait les intellectuels du pays. Son père étant professeur, Bonny B et sa famille durent s’enfuir. Ils se réfugient dans la jungle et marche pendant trois mois tout en luttant pour survivre. Ce voyage difficile s’achève en Suisse où ils s’exilent et obtiennent le statut de réfugiés politiques.  Dans cet interview il nous explique que sa musique s’imprègne de son vécu, de son amour de vivre et de sa volonté. Il nous confie également comment le blues et sa passion pour la musique lui ont permis de préserver cette flamme de volonté qui nous anime tous.  Avec humour et charisme il nous conte son histoire, l’histoire d’un homme ouvert d’esprit, passionné et créatif qui a appris à penser blues et à vivre blues. Il s’exprime avec passion sur ce genre musical chargé d’émotions et de valeurs et nous fait visiter le monde qu’il a su se créer dans cet univers.  Il y a Bonnyface, l’homme, le battant positif et Bonny B, l’artiste, qui s’exprime à travers ses accords et ses compositions.    Dans le monde de Bonny B, les mots les plus importants sont cœur, énergie, adaptation, émotion, partage et force.  Abordant non sans charisme l’histoire du blues, il fait revivre les racines de cette « work musique » universelle. « Le blues c’est l’expérience de la vie » ; ce que l’on a vécu et que l’on vivra ». Aujourd’hui professeur, Bonny B a fondé une école à Fribourg en 2007 où il donne des cours et des stages. Après des centaines de concerts, quatorze albums et une reconnaissance internationale dans la sphère du blues. Aujourd’hui, il cherche à transmettre le langage, les valeurs et l’amour du Blues à des jeunes tout comme de vieux bluesman l’on fait avant. Pédagogue et flexible, il lutte contre la rigidité et l’autorité et alloue à la musique et au blues une grande liberté : la liberté créatrice de l’improvisation. « Dans l’improvisation, il faut suivre ton cœur » ;  Il ne laisse rien au hasard, sa vie, sa passion, son amour pour la scène, les origines du blues, son exigence artistique envers lui-même et sa tolérance. Par des images il dépeint son processus créatif et nous explique comment son être intérieur ressurgit pour s’exprimer à travers sa musique. Un magnifique témoignage d’humanité et de courage. Un style musical enclin aux clichés et parfois trop méconnu. Une histoire captivante et des « positives vibes » qui nous redonnent foi en nous même, telle est l’histoire de Bonny B.  Alors vous aussi vivez Blues avec Théo Fragnière et Bonny B dans L'Entre Vous.
26 minutes | Jan 26, 2021
Elena Kallisté fait son cinéma
Elena Kallisté, brillante actrice, passionnée de cinéma, nous présente sa nouvelle émission axée sur le cinéma : Allumez les Spots. À chacune de ses phrases on entend son sourire et son plaisir.  Allumez les Spots sera diffusé chaque dernier mercredi du mois et à midi sur LDT LIVE. Elena sera accompagnée de quatre chroniqueurs, afin de débattre à bâtons rompus de l’actualité du cinéma. Née à Annecy, Elena a passé son enfance dans une ferme en Haute-Savoie entourée d’animaux. Et c’est dès l’âge de 6 ans que sa mère l’inscrit à des cours de théâtre où elle développe un intérêt profond pour le métier d’actrice. Elena veut redonner goût à la salle de cinéma. Depuis la crise de la Covid-19, elle attend impatiemment la réouverture des salles. Dans le même temps, elle souligne les absurdités des gouvernements dans leur traitement des restrictions.  Tout au long de cet Entre Vous, sa personnalité transpire. Elle nous parle cinéma, musique, et nous raconte son enfance. Ces éléments font qu’Elena Kallisté nous promet une émission riche et pertinente, qui enlèvera chaque auditeur. Même pour un interlocuteur qui n'aime pas le cinéma, Elena a le don de faire aimer un film. Si pour autant elle l’apprécie elle-même. 
35 minutes | Jan 19, 2021
Colour of Rice, l'art d'apprécier le banal
Colour of Rice, de son vrai nom Rani, ne nous encourage pas forcément à voir plus grand, mais à apprécier ce qui est déjà là; que ce soit notre entourage ou notre présence même, c’est d’ailleurs sur quoi elle base ses textes. Car oui, non seulement dotée d’une philosophie contagieusement joyeuse, Rani nous raconte également son émouvante participation à The Voice. Toute nouvelle au regard du public et des caméras, la musicienne partage ses plus profonds ressentis sur cette unique expérience.  Perchée au sommet de la cathédrale de Lausanne dès le petit matin, Rani nous parle de liberté et de la conscience de soi. Élevée dans l’univers de la musique, Rani manie divers instruments, mais son plus précieux est, selon elle, sa voix. Douce et mélodieuse, Colour of Rice chante la beauté des instants précieux et célèbre l’individualité de tout être. En se promenant dans les rues passantes, Rani nous apprend finalement à s’émerveiller et à apprécier les plus banales choses du quotidien. Et franchement, ça fait du bien. 
41 minutes | Jan 12, 2021
Claire Renaud, lectrice avérée
 "Lire est une thérapie"  Claire Renaud respire, mange, parle le livre. Que ce soit sur liseuse, e-book, ou encore sur papier, les histoires que nous offrent le monde nous font voyager. Car oui, un livre, c'est bien plus que de l'encre sur une feuille.  C'est ce que la libraire Claire Renaud explique aujourd'hui dans l'Entre Vous. Claire Renaud acceuille allégrément les lecteurs désorientés ou en panne de livre dans sa petite librairie nommée L'Atmosphère, située sur Genève. Pour cette femme littéraire, trouver le temps pour lire est primodial. Contrairement à la télévision qui nous offre un divertissement passif, un livre submerge notre esprit d'imagination et suscite en nous de grandioses rêves que nous n'avons pourtant jamais eus. Lire, c'est se retrouver. C'est un moment intime où le vous, stressé et occupé à courir de droite à gauche à longueur de journée, peut enfin poser pied et se reconnecter avec soi-même. En soit, la lecture nous sert de thérapie.  Mais aux côtés de ce voyage intrasèque, qu'en est-il d'un réel voyage? Pourquoi ne pas se tenter aux oeuvres d'auteurs étrangers? Claire encourage leur lecture, car ils offrent une perspective nouvelle et un puits de connaissances sans fond qui ne pourront que calmer la grande curiosité d'un explorateur sédentaire.  En panne de livre? Claire Renaud vous présente ses coups de coeur: La prière des oiseaux, écrit par Chigozie Obioma et édité par Buchet-Chastel, raconte les périples d'un homme nigérien et d'une femme qu'il vient tout juste de sauver d'un suicide.  La scandaleuse Madame B, redigé par Pierre Béguin et édité par Albin Michel, raconte les épopées d'une riche Suissesse dont la vie bascule d'un jour à l'autre.  Elle se retrouve alors à accumuler les petits jobs et à voyager tout autour du monde... La véritable question demeure... Chers Auditeurs, allez-vous enfin reprendre ce livre sur votre table de nuit ce soir?  
33 minutes | Jan 5, 2021
Une réinsertion entre oiseaux et humains avec Maya Kosa et Sergio Da Cost
Pour ceux n’ayant pas eu l’occasion de visionner le film, celui-ci met en scène Antonin, un jeune homme en convalescence d’une maladie qui l’avait isolé du monde, et qui, pour se réinsérer professionnellement, est placé au Centre ornithologique de Genthod, centre de soin pour oiseaux blessés. Il est accompagné de Paul, un futur retraité, qui doit le former, avant de prendre sa retraite. Au cours de l’entretien, Théo Fragnière cherche à en savoir davantage sur la méthode de travail et de réalisation de Maya Kosa et Sergio Da Costa, ainsi que l’inspiration qui a motivé ce film. Bien que l’écologie, la protection et le traitement des animaux, la réinsertion sociale et professionnelle soient des thèmes que l’on peut deviner dans le film, les deux réalisateurs mettent l’accent sur le fait que celui-ci se situe plus dans un registre poétique. Ils n’ont pas souhaité travailler à partir d’une thématique précise, mais plutôt s’imprégner du lieu de tournage et des personnes rencontrées.  Sergio Da Costa nous confesse que leur volonté est de provoquer des émotions et des sensations chez les spectateurs, quelque chose de l’ordre de la mélancolie face au monde qui disparaît. Il partage également l’importance qu’il porte à filmer l’humain et voir chez lui ses faiblesses et ses blessures, car, selon lui, chaque être humain cache une part de mystère. Le réalisateur cherche à voir une part de ce mystère, sans forcément aller trouver une réponse. La question est posée concernant le style très singulier de ce film, à savoir, un format carré, peu de dialogue et presque silencieux, hormis le bruit des avions. Maya Kosa explique qu’ils souhaitaient que l’image corresponde à l’architecture du lieu. Les cabanes du centre sont des espaces confinés et carrés, nous dit-elle, et donc ce format était adapté à cette architecture. Elle ajoute que beaucoup de détails sont filmés avec un format large, car les oiseaux sont petits, et leur but était de se concentrer sur ces sujets plutôt que sur leur environnement, qui constituerait leur décor. L’attention au détail et à la réalité explique également la volonté de conserver dans le film le son bruyant des avions. En effet, cela illustre la forme de violence et d’hostilité que l’avion représente pour les oiseaux. Cela met également en perspective ces avions, qui sont des êtres mécaniques qui volent, et les oiseaux recueillis au centre, qui sont blessés et n’ont plus la capacité de voler.  L’île aux oiseaux est un film classé dans les documentaires mais également dans la fiction. Comment donc discerner ce qui est de l’ordre du réel de ce qui appartient au domaine de l’imaginaire en regardant le film? Maya Kosa et Sergio Da Costa sont conscients que ce mélange d’univers peut déranger le spectateur. Ce film a été réalisé, d’une part, comme un documentaire et, de l’autre, comme une fiction, représentant un personnage de fiction dans un environnement bien réel.  Vous l’aurez compris, documentaire ou fiction, le spectateur pourra se faire sa propre idée et si tout va bien, c’est le souhait des réalisateurs, il ne se posera même pas la question.
43 minutes | Dec 9, 2020
Jean Marc Richard, animateur du coeur
Jean-Marc Richard est, depuis 30 ans, l’hôte à l’écoute de l’audimat insomniaque de la Ligne du Cœur de la RTS. Se connecter avec les autres afin de progresser vers un monde meilleur est ce envers quoi aspire l’animateur radio.   Depuis tout petit déjà, Jean-Marc Richard joue au commentateur avec son frère devant un poste de télévision muet. Ainsi naît un intérêt pour le commentariat; connecter à ce qui est vu un aspect critique et amusant.  Cependant, cette carrière n’a jamais vraiment été envisagée par le Suisse, qui commence premièrement à la télévision. C’est ensuite qu’il transitionne à la Radio Acidule, La Chaîne du Bonheur, puis enfin la RTS. Ainsi naît la Ligne du Coeur, émission de partage entre l’hôte à l’écoute et son audience.  Intéressé par divers sujets tels que le changement climatique, l'économie et les richesses culturelles du monde, il encourage les jeunes à se battre pour corriger les erreurs d'hier, mais pousse aussi les plus âgés à les rejoindre pour leur apporter aide et expérience. Fervent croyant de la nouvelle génération, il encourage dès lors petits et grands, pauvres et riche, à s'unir pour le bien-être du monde.  L’empathie est donc le mot du jour; elle vaincra la haine, la violence, et le rejet de l'autre; c’est cet espoir pour le futur que nous transmet Jean-Marc Richard aujourd’hui dans l'Entre Vous.
36 minutes | Jul 3, 2020
L'autobiographie musicale de Muonboy
Au-delà de ses mélodies tranquilles et pétillantes, les paroles, rédigées en anglais, sont un élément crucial de la musique de Muonboy, car il espère, avec celles-ci, transmettre un message à son audience. "Pour ressentir le bonheur, il faut avoir ressenti le malheur. Sinon, il n'y a pas de contraste", telle est la phrase qui rythme les paroles de l'artiste. Il fait alors de sa musique son autobiographie.  ​ Un autre point fondamental: il faut savoir écouter, et non seulement entendre la musique. Combien de fois les gens s'enjaillent-ils sur une chanson sans vraiment prêter attention aux paroles? Selon Muonboy, bien trop souvent. Il encourage dès lors nos auditeurs à commencer à réellement ressentir la passion des artistes dans leurs créations mélodiques. Le top 50 d'aujourd'hui est trafiqué, manipulé pour plaire aux masses, et est donc dépourvu de la touche si précieuse que l'artiste originel avait à ses débuts, explique-t-il.  Qu'est-ce qui égaye donc son désir créatif? L'artiste portugais se plaît sur les plateformes de streaming telles Spotify: la diversité musicale présente nourrit les inspirations de l'artiste pour ses chansons. Même s'il a été bercé dans la culture du rap et de la disco dès son plus jeune âge, Muonboy s'est toujours senti plus mélodique dans sa perception musicale, aussi définit-il son genre principalement comme étant du R&B. ​ Finalement, Muonboy ne peut qu'agréer et encourager chacun à poser des mots sur son ressenti face aux adversités de la vie, car d'après lui: "avec la musique, on comprend ce qu'est le bonheur". La création a permis à Muonboy de remonter la pente... alors pourquoi pas vous? 
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