Haïti qualifié pour le Mondial féminin: «Le rêve est devenu réalité» pour Melchie Dumornay
Pour la première fois de son histoire, Haïti s’est qualifié pour la Coupe du monde de football féminin grâce à une victoire 2-1 sur le Chili, mercredi 22 février 2023. Deux buts signés Melchie Dumornay, qui évolue en saison régulière au FC Reims, en France. « On voulait marquer l’histoire », raconte encore, émue, la milieu de terrain Melchie Dumornay. Les « Grenadières », comme on les surnomme, ont obtenu le 22 février 2023 l'une des trois dernières places en jeu, lors des barrages organisés en Nouvelle-Zélande, l'un des futurs pays-hôtes du Mondial de foot féminin 2023. Elles ont d'abord éliminé le Sénégal 4-0 en demi-finale de groupe avant d'écarter le Chili 2 à 1, à l'issue de la finale décisive. Les deux buts des Haïtiennes sont l'œuvre de Melchie Dumornay, âgée de 19 ans seulement. « Le rêve est devenu réalité, cela fait des années qu’on travaille, on a souffert, on a su apprendre de nos échecs mais on est très contentes de pouvoir écrire l’histoire en Haïti », explique au micro de RFI celle qui est décrite comme une future grande. Salvador: transfert des premiers prisonniers dans la nouvelle méga-prison La gigantesque prison, équipée de haute technologie de surveillance, a été inaugurée début février 2023. Les 2 000 premiers prisonniers membres des « maras » ont été transférés, ce week-end, dans ce qui est la « plus grande méga-prison des Amériques », conçue pour accueillir 40 000 détenus. L’annonce a été faite par le président du Salvador, Nayib Bukele, qui mène une véritable guerre contre les gangs criminels. Dans une vidéo partagée sur Twitter par le dirigeant, on peut voir de nombreux prisonniers au corps tatoué, signe de leur appartenance aux deux principaux gangs de la Mara Salvatrucha (MS-13) et du Barrio 18, alignés dans la cour d'une prison dans l'ouest du pays. « Ce sera leur nouvelle maison, où ils vivront pendant des décennies, mélangés, incapables de faire plus de mal à la population », a déclaré Nayib Bukele. La difficile intégration des réfugiés afghans aux États-Unis Ils sont arrivés dans les bagages de l’armée américaine : traducteurs, soldats, travailleurs gouvernementaux. Depuis un peu plus d’un an, des milliers d’afghans qui ont fui leur pays avec le retour des talibans à l’été 2021, sont installés à Houston, au Texas. Les hommes enchaînent plusieurs boulots non-qualifiés pour permettre à leur famille de survivre et de ne plus dépendre des associations humanitaires. Ils espèrent avoir un futur aux États-Unis, mais le chemin vers l’intégration est long. Le problème, c’est que leur permis de rester et de travailler aux États-Unis n’est valable que 2 ans, et pour beaucoup, il arrive à échéance dans 6 mois, en août 2023. Un texte de loi, l’Afghan Adjustment Act (introduit en août 2022), devait donner la carte verte à ces Afghans arrivés lors de l’évacuation, mais il n’est pas encore passé au Congrès, faute de suffisamment de soutien. C’est un dossier de Thomas Harms. À la Une du Journal de la 1ère Le retour de la dengue en Martinique.