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Comment les anciens sont-ils traités en Afrique subsaharienne ? Comment se passe la retraite alors que les pouvoirs publics du continent sont surtout bousculés par les problèmes sociaux liés à une jeunesse en mal d’emploi ? Faut-il instaurer un minimum vieillesse ou continuer de compter sur l’importante solidarité intrafamiliale des Africains ? Avec la participation de : - Pr Mamadou Coumé, président de la société ouest-africaine de gériatrie et de gérontologie, chef du service de gériatrie du CHU de Fann Dakar - Pr Dedy Seri, socio-anthropologue, membre fondateur de la Fondation internationale Bien Vieillir en Afrique - Luc Gnacadja, président du think-tank GPS Développement, ancien ministre et ancien sous-secrétaire général des Nations unies - Romaric Ngomo, inspecteur général de la Caisse nationale de sécurité sociale au Gabon.

Des adolescents en attente de jugement au milieu de criminels endurcis. Des taux d’occupation dépassant parfois les 300 %. Un seul repas par jour et une situation sanitaire préoccupante. Comment remédier à la surpopulation carcérale ? La prison est-elle un passage obligatoire pour tous les délinquants ? Quelle réinsertion possible ? Comment réduire le nombre de prisonniers en détention provisoire ? Avec la participation de : - Joël Kessouagni, directeur des programmes Solidarité mondiale pour les personnes démunies et les détenus (SMPDD) - Me Mohamed Pongathié, avocat au Barreau de Côte d’Ivoire - Père Norbert Eric Abekan, secrétaire exécutif national de la Commission épiscopale ivoirienne Justice, paix et environnement - Valsero, rappeur et activiste camerounais.

Consommer ce que l’on produit. Les Africains semblent avoir entendu l’urgence de développer leur agriculture. Mais comment se manifeste cette prise de conscience ? Quelle est l’approche de la jeunesse, très connectée, qui se lance dans cette activité ? Les pouvoirs publics ont-ils créé les conditions pour qu’elle soit rentable ? Peut-on espérer une révolution agricole dans un continent qui possède l’essentiel des terres arables de la planète ? Avec la participation de : - Aboubacar Sonko, PDG et fondateur de MLouma - Claudia Senghor, agroéconomiste spécialisée dans le développement durable, fondatrice de Agrobabe - Igor Djoukwe, conseiller technique du groupe Mimran (propriétaire de la Compagnie Sucrière Sénégalaise) - Dr Nteranya Sanginga, directeur général de l'Institut international d'agriculture tropicale (IITA).

Libreville, Luanda, Brazzaville, Kinshasa. Quatre villes visitées pour exprimer une nouvelle relation avec l’Afrique. Emmanuel Macron aura-t-il, au cours de son 18ème déplacement sur le continent, réussi à redorer l’image de la France qui est au plus mal au sud du Sahara ? Comment calmer les ardeurs d'une jeunesse de plus en plus véhémente vis-à-vis de Paris ?  Avec la participation de : - Cheikh Tidiane Gadio, président de l'Institut Panafricain de Stratégies (IPS), député, ancien vice-président de l'Assemblée nationale et ancien ministre des Affaires Étrangères (2000-2009) du Sénégal - Séverin Tchounkeu, président directeur général de Equinoxe Télévision et Radio - Francis Kpatindé, journaliste et enseignant à Sciences Po Paris - Flavien Enongoué, universitaire et diplomate, ancien ambassadeur du Gabon en France puis en Italie.

Cinq mois après le putsch militaire qui l'a renversé, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba nous reçoit dans son pays d'accueil, le Togo. Pour la première fois, celui qui était arrivé lui aussi à la tête du Burkina Faso par un coup d'État accepte de revenir sur son départ, mais également sur la situation sécuritaire dans son pays et du départ de l'opération militaire française Sabre demandé par son successeur le capitaine Ibrahim Traoré.

Les avocats africains sont-ils moins bons, moins efficaces que leurs homologues occidentaux ? Comment expliquer que la plupart des États du sud du Sahara préfèrent confier l’essentiel de leurs dossiers aux cabinets internationaux ? Problème de compétences ? De structures ? De confiance ? Pourquoi le concept du « local content » consistant à engager de la main-d’œuvre locale, ne s’applique-t-il pas davantage aux cabinets d’affaires ?   Avec la participation de : Me Michel Brizoua-Bi, co-fondateur du cabinet d’avocats Bile-Aka, Brizoua-Bi et associés Me Olivier Pognon, administrateur et directeur général de la Facilité africaine de soutien juridique (ALSF) Me Fatoumata Sidibé Diarra, avocate au Barreau de Paris et du Mali Me Daouda Samna, ancien bâtonnier de l'Ordre des Avocats du Niger, ancien président de la Conférence des Barreaux de l'espace OHADA (Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires) et gérant associé du cabinet SCPA Mandela.

Un mois pour quitter le territoire après 14 ans de présence. Après la force Barkhane au Mali en 2022, c’est au tour des autorités burkinabè d’inviter la force française Sabre avec ses 400 militaires à partir de leur pays. Qu’est-ce qui explique cette décision ? Ce départ impactera-t-il la lutte contre le terrorisme dans le pays des hommes intègres qui traverse une sérieuse crise sécuritaire ? Avec la participation de : - Jean-Pierre Edon, ancien ambassadeur et ancien chef du protocole du président béninois Yayi Boni, spécialiste des questions internationales - Serge Oulon Attiana, journaliste au bimensuel L’Événement, auteur de « Comprendre les attaques armées au Burkina Faso. Profils et itinéraires de terroristes » - Dicko Ousmane Amirou, émir du Liptako au Burkina Faso.

Qui a torturé et tué Martinez Zogo, le directeur de la radio privée Amplitude FM à Yaoundé ? Où en est l’enquête sur cet assassinat qui installe la peur et la psychose dans le paysage médiatique camerounais ? Les journalistes doivent-ils désormais craindre pour leur vie en exerçant leur fonction ? Comment mettre un terme à cette escalade de violence et quel est le message de cet escadron de la mort et de son ou ses commanditaires ? Avec la participation de : - Haman Mana, directeur de publication du quotidien Le Jour et président de la Fédération des éditeurs de presse du Cameroun - Christophe Bobiokono, directeur de publication de Kalara, secrétaire général de l’Union des journalistes du Cameroun, ancien membre du Conseil national de la communication - Denis Omgba Bomba, directeur de l’Observatoire des médias et de l’opinion publique - Polycarpe Essomba, correspondant pour le Cameroun de Radio France Internationale et ancien directeur de l'information de Dash Média.

Hôpitaux, réseaux électriques, trafic aérien, groupes postaux... Les piratages via Internet sont quotidiens. Comment l'Afrique peut-elle faire face aux menaces, aux dérives numériques ? Devant la recrudescence des cyberattaques, comment protéger les États, les entreprises et les particuliers des pirates et de leurs demandes de rançons ? Comment former et conserver une main-d'œuvre qualifiée dans le secteur très porteur de la cybersécurité ?   Avec la participation de : - Franck Kié, expert en Cybersécurité et fondateur du Cyber Africa Forum - George Fankam, manager de la société Fygytech - Yenataba Kignaman-Soro, consultante en Cybersécurité, secrétaire générale de la plateforme Ciberobs - Moumouni Mohamed, consultant en Cybersécurité.

Début janvier 2023, les autorités espagnoles ont annoncé le démantèlement d’un vaste trafic de déchets des îles Canaries à destination de l’Afrique de l’Ouest. Plus de 5 000 tonnes de dangereux déchets électroniques y auraient été exportées illégalement en 2 ans. Comment éviter que le continent ne devienne la décharge des pays industrialisés ? Si certains présentent ces déchets comme une opportunité économique et industrielle, d’autres alertent surtout sur les risques sanitaires et écologiques. Avec la participation de : - Ousmane Dambadji, président du Réseau nigérien des journalistes pour l’Eau, Hygiène, Assainissement et Déchets - Edem d’Almeida, fondateur et directeur général de Africa Global Recycling (AGR) au Togo - Bouaké Fofana, ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité de Côte d’Ivoire - Sellé Mbengue, directeur de la Gestion et de l’Exploitation des fonds marins au ministère des Pêches et de l’Économie maritime du Sénégal.

Si la guerre en Ukraine domine l’essentiel des rétrospectives de l’année 2022 dans la presse internationale ; en Afrique, la hiérarchisation des sujets marquants de l’année qui se termine aura été très différente de celle des médias du Nord. Avec une forte polarisation sur les conflits qui ensanglantent le continent. Et quelles sont les attentes des Africains pour la nouvelle année qui commence ? Avec la participation de : - Maître Alice Nkom, avocate camerounaise - Maître Fatoumata Sidibé Diarra, avocate au Barreau de Paris et du Mali - Lionel Bilgo, ancien porte-parole du gouvernement burkinabè et ancien ministre de l’Éducation - Al Kitenge, stratège géoéconomique congolais.

Si une majorité des pays subsahariens approuve le recours à l’interruption volontaire de grossesse lorsque la santé de la mère ou de l’enfant est en danger, ils sont encore six à la criminaliser y compris en cas de viol et d’inceste. Et même lorsque le protocole de Maputo a été ratifié, la loi n’est que très rarement appliquée. Avec la participation de : - Nora Ipanga, secrétaire exécutive de la Coalition GND (contre les grossesses non désirées) en République démocratique du Congo - Dr Abou Adégbindin, président du Conseil national de l’ordre national des médecins du Bénin - Dr Patrick Lunzayiladio Lusala, coordinateur médical de Médecins du monde à Kinshasa - Fatou Warkha Sambe, journaliste et militante féministe sénégalaise - Mame Makhtar Gueye, vice-président de l'ONG islamique Jamra au Sénégal.

Avec 350 000 décès par an, l’Afrique affiche le pire taux de mortalité routière au monde. Non-respect du code de la route, circulation de faux permis de conduire, voies non balisées. Comment mettre un terme à ces tragédies et rendre les routes africaines plus sûres ? Avec la participation de : - Affoh Atcha-Dedji, ministre des Transports Routiers, Aériens et Ferroviaires du Togo - Mactar Faye, directeur exécutif de l’Association des Assureurs du Sénégal en charge de la prévention routière - Mognara Moalbaye, co-fondateur et secrétaire général de l’association Zéro Accident au Tchad - Hilaire Tinen, PDG de Camtrack, entreprise spécialisée dans la télédétection.

Perçus par l’immense majorité de la population comme des autorités morales plus neutres, plus mesurées, ils sont régulièrement sollicités lors des conflits sociaux et politiques. Ils ont leur mot à dire à la fois dans la gestion de certains dossiers sensibles, mais également dans la composition de quelques institutions. Faut-il voir cette implication des religieux dans la sphère politique comme une menace pour la laïcité ? Avec la participation de : - Ibrahim Yahaya, chercheur à l'International crisis group - Cheikh Ahmed Tidiane Sy, président du cadre unitaire de l’islam du Sénégal - Cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui - Révérend Eric Nsenga, secrétaire général de l'Église du Christ au Congo (ECC) en charge de la Commission Justice, Paix et Sauvegarde de la Création, porte-parole de l'Église.

Ils ne participent pas au jeu politique au nom du principe de laïcité. Et pourtant, dans la réalité, ce sont des acteurs très actifs. Souvent sollicités, ils jouent les médiateurs, les conciliateurs, lorsque survient une grave crise sociale, politique ou militaire. Du Sénégal à la République Démocratique du Congo en passant par la Centrafrique et le Burkina Faso, les religieux ont un lien particulier avec la sphère politique. Faut-il craindre leur implication et leur influence ? Avec la participation de : - Kessy Martine Ekomo-Soignet, fondatrice et directrice de l’Observatoire pour la paix et le développement basé en République centrafricaine, activiste pour la jeunesse - Issaka Sourwema, communicateur et socio-anthropologue, chef traditionnel du village de Dawelgué au Burkina Faso, président de l'Association pour la tolérance religieuse et le dialogue interreligieux (ATR/DI) et ancien ministre des Affaires religieuses et coutumières. - Bakary Sambe, directeur régional de Timbuktu Institute- African Center for Peace Studies.

Des cris de joie, des danses et chants dans les rues pour célébrer le renversement d’un régime pourtant démocratiquement élu. Des scènes inimaginables qui se sont pourtant produites, à plusieurs reprises, sur le continent africain, ces deux dernières années. En Guinée Conakry, où la population a salué le départ d’Alpha Condé. Au Mali avec le renversement d’Ibrahim Boubacar Keita. Et au Burkina Faso où les militaires ont démissionné Marc Christian Kaboré. Mais avec ces mouvements de soutien aux tombeurs, ignorant les condamnations des institutions internationales, se pose la question dans la société subsaharienne de savoir si un coup d’État peut être légitime. Peut-il être salvateur ? Ne risque-t-on pas à ce rythme de n’avoir que des régimes militaires ? N’est-il pas une réelle menace pour les démocraties en construction ? Et comment expliquer le soutien des populations ? Avec la participation de : - Me Robert Dossou, ancien président de la Cour constitutionnelle béninoise et ancien bâtonnier de l'Ordre des avocats du Bénin - Me Djerandi Laguerre Dionro, bâtonnier de l’Ordre des avocats du Tchad - Me Patrice Monthé, ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats du Cameroun - Me Georges-Emmanuel Germany, bâtonnier de l’Ordre des avocats de Martinique.

L’énergie. Certainement l’un des plus gros handicaps de l’Afrique. Comment imaginer un quelconque développement, un projet d’industrialisation, lorsque près de 600 millions d’Africains subsahariens n’ont pas accès à l’électricité ?    Avec la participation de : - Fabrice Lusinde Wa Lusangi Kabempa, directeur général de la SNEL (Société nationale d’électricité du Congo)  - Idesbald Chinamula, directeur général de l’ANSER (Agence nationale de l’électrification et des services énergétiques en milieux rural et périurbain du Congo) - John Nsana Kanyoni, directeur général du groupe JF Africa consulting, vice-président de la Chambre des mines de la fédération des entreprises du Congo - Mamadou Fall Kane, conseiller du président sénégalais Macky Sall en matière d’énergie.

En 2020, la crise de la Covid-19 a mis en évidence la forte dépendance de l’Afrique en matière d’approvisionnement des produits pharmaceutiques. Comment structurer une filière industrielle du médicament et du vaccin, et passer de consommateur à producteur ? Et la recherche africaine dans tout ça, où en est-elle ? Comment l’Agence africaine du médicament et les gouvernants peuvent-ils accompagner scientifiques et industriels ? Quand l’Afrique pourra-t-elle soigner les Africains ? Avec la participation de : - Dr Ndao, directrice générale de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique - Michel Sidibé, envoyé spécial de l’Union africaine pour l’Agence africaine du médicament (AMA), ancien ministre de la Santé et des Affaires sociales de la République du Mali et ancien directeur exécutif de l’ONUSIDA - Pr Halidou Tinto, directeur de Recherche en Parasitologie et enseignant associé à l’Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso, directeur régional de l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS), investigateur principal du projet d’essai vaccinal sur le candidat vaccin contre le paludisme R21.

Chaque année, on ne compte plus les jeunes filles, parfois très jeunes, qui quittent prématurément l’école du fait de leur grossesse. Une sortie du cadre scolaire trop souvent définitive qui constitue un véritable frein à l’émancipation de la femme africaine. Un danger aussi pour leur santé. Comment peut-on devenir mère lorsqu’on est encore soi-même une enfant ? Comment gérer ces nombreuses grossesses précoces en milieu scolaire ? Quels sont les stratégies et textes adoptés en la matière par les différents pays du sud du Sahara ?   Avec la participation de : - Solange Yomi, présidente fondatrice de l’Association Africa Women Hope en Côte d’Ivoire - Akossiwa Dokpodjo, présidente de l’association Educ filles-mères au Bénin - Rolande Cyrille Bechon, experte en droits humains et directrice de l’ONG Nouveaux Droits de l’Homme Cameroun - Dr Konan Yao, médecin au service médico-scolaire de Niakara en Côte d’Ivoire, intervenant pour le Centre Féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d'Ivoire (CEFCI)   + témoignage de Nadège, fille-mère au Bénin.

Les fermetures des frontières imposées par la crise de la Covid-19 auront définitivement convaincu les dirigeants et leurs populations de l’urgence à produire ce qui est consommé localement. Le secteur de l’agriculture est de plus en plus évoqué par les opérateurs économiques. Au-delà des discours, comment la développer au sud du Sahara ? Comment la rendre attractive et compétitive face aux nombreux produits venus de l’extérieur qui inondent le marché africain ? Avec la participation de : Claudia Senghor, agroéconomiste spécialisée dans le Développement durable, fondatrice de Agrobabe Kalaa Mpinga, entrepreneur minier et agro-industriel, fondateur de Mwana Africa Alexis Gisaro Muvunyi, ministre d’État, ministre des Infrastructures et des Travaux publics de la République démocratique du Congo Odiane Lokako, administratrice et gérante du parc agro-industriel de Dingila (Bas-Uele, RDC).