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Dialna

58 Episodes

81 minutes | Dec 29, 2022
Les Conversations Dialna #12 : Quelles cuisines en Afrique du nord ?
Bonjour et bienvenue dans les Conversations Dialna #12 ! Retour au Studio la Poudre de la Cité Audacieuse pour ce nouvel épisode de notre podcast ! Et en cette période de fêtes de fin d'années, c'était le meilleur moment pour vous offrir une nouvelle Conversation autour des cuisines d'Afrique du nord. Elles ne se résument d'ailleurs pas au couscous, qui nécessiterait une émission rien que pour lui, tant les recettes sont multiples et diverses ! Ces cuisines sont tout aussi multiples, complexes, mal connues, voire même moquées. Comment transmet-on ces savoirs, comment les honorer ? Pour ce nouvel épisode, deux invitées, expertes en la matière ! Tout d'abord Katia Barek, fondatrice du restaurant Majouja dont on vous a déjà parlé sur Dialna, restaurant de spécialités kabyles. Et puis, Mariam Ahnan, française d’origine marocaine, qui a déjà écrit quelques articles pour Dialna, sur le film Soumaya et également sur le film d'animation Le Château ambulant. Mariam a repris des études de psychologie, et se spécialise sur la psychologie sociale du travail. La cuisine marocaine a toujours fait partie de sa vie en tant que fille, soeur, mais aussi maman puisqu'elle a deux garçons de 8 et 10 ans. Ensemble nous allons partager nos expériences culinaires, nos souvenirs, et nos plats favoris. Bon appétit, c'est parti !
41 minutes | Dec 8, 2022
Jamais sans mon livre, avec Mabrouck Rachedi, sur Dialna.fr
Jamais sans mon livre avec Mabrouck Rachedi Bienvenue dans Jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés. Nous recevons aujourd'hui Mabrouck Rachedi, un journaliste, mais aussi un auteur confirmé, notamment des romans et des livres jeunesse. En début d’année 2022, il a sorti un très beau roman, Tous les mots qu’on ne s’est pas dits chez Grasset. Un roman semi autobiographique, ou une histoire de famille romancée qui raconte l’histoire d’une famille franco-algérienne, kabyle plus particulièrement, qui se réunit pour l’anniversaire de Fatima, la mère, mais qui raconte aussi l’histoire de l’Algérie, de l’indépendance à l’immigration, ainsi qu'une histoire d’amour entre les parents. Mabrouck anime aussi régulièrement des ateliers d’écriture, notamment auprès d’un public plus jeune. Nous avons bien entendu discuté de son roman, son processus d'écriture, mais aussi de sa lecture du moment et de son rapport au livre. Au moment de l'enregistrement, Mabrouck lisait le roman Au coeur de la révolte de Maïa Brami, sur la jeunesse de Gisèle Halimi. Pendant la discussion, Mabrouck Rachedi a cité Le Père Goriot d'Honoré de Balzac, comme déclic pour l'écriture dans sa jeunesse. Il a aussi parlé de Germinal d'Emile Zola, comme source littéraire pour mieux comprendre l'Histoire. Il conseille bien entendu la maison d'édition Faces Cachées ! Son activité de chroniqueur littéraire pour le magazine Jeune Afrique le pousse à lire des auteurs et des romans qu'il n'aurait pas découverts sans cela, comme le roman Dieu est un garçon noir à lunettes de Kayo Mpoyi. Il a aussi parlé des comics qu'il adorait lire dans son enfance et de l'impact que voir un auteur comme Rachid Djaïdani chez Bernard Pivot a eu sur lui. Les livres de prédilection de Mabrouck Rachedi sont : Le Père Goriot d'Honoré de Balzac Si c’était un homme de Primo Levi Un dieu un l’animal de Jérôme Ferrari Dans le ventre du Congo de Blaise Ndala Au coeur de la révolte de Maïa Brami Matin brun de Franck Pavloff Les liens sacrés de Manu Key la trilogie de Mehdi Charef (Rue des pâquerettes, Vivants, La cité de mon père) Merci à FGO Barbara de nous accueillir dans leurs studios pour enregistrer ce podcast !
58 minutes | Nov 10, 2022
Jamais sans mon livre, avec Sarah Ghoula, sur Dialna.fr
Bienvenue dans Jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés. L'invitée du jour est une  jeune auteure, qui a sorti son tout premier roman en mai dernier, chez la meilleure maison d’éditions, Faces Cachées. Il s’agit de Sarah Ghoula, qui a sorti en mai dernier son tout premier livre, un très beau roman, “Nos silences sont immenses”. Elle y raconte l’histoire de Zohra, que l’on découvre vieille femme vivant à Paris au début du livre, pour ensuite aller en Algérie, sous l’ère coloniale, dans un petit village de l'est algérien, pour suivre la naissance et l’enfance de Zohra, petite fille très mystérieuse. Sans trop en dire, son livre aborde un peu sous la forme d’un conte, la question de l’héritage spirituel, traditionnel, la transition entre deux mondes, deux âges, deux visions du monde à travers le parcours de Zohra. On va bien entendu discuter de ce roman, de son processus d’écriture, mais aussi de sa lecture du moment, et de son rapport au livre. Sarah vient de finir Au vent mauvais de Kaouther Adimi, elle est en train de lire La vérité sur l'affaire Harry Quebert de Joël Dicker, ainsi que Contes curieux des quatre coins du monde de Praline Gay-Para. Elle cite parmi les ouvrages et auteurs qui ont répondu à son besoin de représentation L'aventure ambiguë de Cheikh Hamidou Kane, mais aussi les écrits de Amadou Hampâté Bâ, voire ceux d'Aimé Césaire. Ses livres de prédilection sont : les romans de Jacqueline Wilson qu'elle a lus très jeune, Le père Goriot d'Honoré de Balzac et l'oeuvre du poète palestinien Mahmoud Darwich. Merci à FGO Barbara de nous accueillir dans leurs studios pour enregistrer ce podcast !
54 minutes | Nov 3, 2022
Hors-Série : Rencontre - Indépendance algérienne, les femmes oubliées de l'histoire ?
A l'occasion des soixante ans de l'indépendance algérienne, Dialna s'est associé à Sawt Enssa pour organiser un événement autour de la place des femmes, le 10 juillet 2022, au FGO-Barbara. Officiellement, 10949 femmes ont participé à la guerre. Il y a celles qui ont pris le maquis, celles qui ont participé aux actions en ville. Si certains noms sont connus, la majorité sont restées dans l'anonymat. Nous avons donc organisé la projection du film 10949 femmes, de Nassima Guessoum, dont nous vous avions déjà parlé sur Dialna. Dans ce documentaire, la réalisatrice part à la rencontre d’une ancienne combattante, Nassima Hablal, qui nous raconte son engagement, son combat. Mais le documentaire montre aussi l’oubli et l’effacement de ces femmes. S'en est suivie une discussion en présence de Nassima Guessoum, de l'illustratrice et architecte algérienne Yousra Boutheina, avec des interventions vidéos de la sociologue algérienne Feriel Lalami. La photographe Nadja Makhlouf aurait dû être parmi nous ce jour là. Elle a fait un travail photographique extraordinaire sur les anciennes moudjahidates. Certaines de ses photos ont été projetées et commentées durant la discussion. En cette première semaine de novembre, en souvenir du 1er novembre 1954, voici le podcast de cette brillante discussion.
77 minutes | Oct 20, 2022
Les Conversations Dialna #11 : Les identités queer et racisées dans le secteur culturel
Bonjour et bienvenue dans les Conversations Dialna #11 ! Pour cette rentrée 2022, Les Conversations Dialna se déclinent en live à l’occasion du festival Magic Barbes à FGO-Barbara, que l’on remercie de nous accueillir. Et pour ce premier épisode enregistré en public, nous avons décidé d’élargir le prisme habituel des discussions entre femmes nord-africaines. Les identités queer et racisées au sein de la scène culturelle et musicale seront au centre de cette nouvelle conversation. La scène peut-elle être un endroit safe, contrairement à la société ? Réunir toutes ces expériences implique-t-il de devoir jouer un rôle, se dévoiler, s'adapter ? Cet épisode est particulièrement important pour nous, car il réunit trois personnes qui ont participé à la série photo de Nora “Queer Nass”. Autour de nous, trois artistes incroyables, le chanteur Pierre et la Rose, la rappeuse Lalla Rami, et l’artiste photographe/DJ Linda Trime. Ensemble, nous avons évoqué ces identités complexes, leurs parcours artistiques et comment iels veulent qu'on les perçoive. Bonne écoute !
62 minutes | Jul 8, 2022
HORS SÉRIE : Rencontre avec Asma Lamrabet autour de son livre "Islam et femmes" - Dialna x Sawt Enssa
L'association Sawt Enssa (la voix des femmes en arabe) a été créée face au constat du manque de représentation des minorités dans le milieu de la culture et plus particulièrement de la littérature. Elle a notamment pour objectif de promouvoir la culture et les artistes d'Afrique du Nord, du Moyen Orient et leurs diasporas. Une fois par mois, le book club des Affranchies se réunit pour échanger autour d'ouvrages de femmes racisées. En début d'année, en collaboration avec Dialna, un cycle autour des féminismes islamiques a été organisé. Il nous semblait important d'échanger sur ce sujet dans un contexte français où l'islamophobie est plus présente que jamais. Les femmes font face à une double injonction à la fois de personnes islamophobes et de musulman.e.s leur répétant qu'elles ne peuvent être féministes et musulmanes. Au travers des trois ouvrages choisis dans ce cycle (Féminismes islamiques de Zahra Ali, Islam et femmes d'Asma Lamrabet et Le harem politique de Fatima Mernissi), nous avons pu échanger sur ces problématiques et (re)découvrir que l'islam a toujours laissé une grande place aux droits des femmes. Organiser une rencontre en ligne avec Asma Lamrabet était une évidence pour creuser ces sujets.
67 minutes | Jun 24, 2022
Jamais sans mon livre #56, avec Nadia Henni-Moulaï, sur Dialna.fr
Bienvenue dans « Jamais sans mon livre », sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés. L’invitée du jour est journaliste, éditrice et autrice, au prénom parfait, Nadia Henni-Moulaï. Nadia a publié en 2021 un livre très personnel qui parle de l’histoire de sa famille, de son père et de l’Algérie, "Un rêve, deux rives", aux éditions Slatkine et Cie. Elle y aborde son enfance, mais aussi les silences, les colères d’un père plutôt taiseux, caractériel, avec un passé très particulier qu'elle découvre au fil des années. Nadia Henni-Moulaï a aussi parlé de sa lecture du moment, "La ferme des animaux" de George Orwell, et aussi de sa lecture précédente, toujours par Orwell, "Pourquoi j’écris et autres textes politiques". Nous avons aussi discuté des livres qu'elle a lus enfants, ceux qui l'ont marquée, les classiques qui l'attendent encore : "La Petite Fadette", de George Sand, "Lullaby" de JMG Le Clézio, toute la saga d'Elena Ferrante, "Demande à la poussière" de John Fante, "La conjuration des imbéciles" de John Kennedy Toole, "L'orientalisme" et "Culture et impérialisme" d'Edward Saïd, les ouvrages de Kateb Yacine, Mouloud Feraoun, Achille Mbembe, "Leurs enfants après eux" de Nicolas Mathieu, les romans de Romain Gary, de Jack Kerouac, notamment "Sur la route", "L'art de perdre" d'Alice Zeniter, "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" d'Harper Lee, "Eugénie Grandet" d'Honoré de Balzac qu'elle a voulu lire, enfant, les livres Harlequins que sa grande soeur lisait. Nadia a aussi mentionné des ouvrages qu'elle a écrit : "Portraits croisés : la guerre d'Algérie", "Petit précis de l'islamophobie ordinaire", mais aussi du média qu'elle a créé, Melting Book et de la musique de Sade qu'elle écoutait en écrivant. Les livres de prédilection de Nadia Henni-Moulaï sont : "La conjuration des imbéciles" de John Kennedy Toole "Pourquoi j'écris et autres textes politiques" de George Orwell La saga d'Elena Ferrante "Le fils du pauvre" de Mouloud Feraoun toute la bibliographie d'Edward Saïd "Berbères juifs: L'émergence du monothéisme en Afrique du Nord" de Julien Lacassagne Cohen
32 minutes | Jun 2, 2022
Jamais sans mon livre #55, avec Mouloud-J, sur Dialna.fr
Bienvenue dans "Jamais sans mon livre", sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés. L'invité du jour est un musicien, slammeur et auteur dont nous vous avons déjà parlé sur Dialna, Mouloud-J. Après un premier album, Du jazz partout sorti en 2018, un EP, Rythmiques de l’asphalte en 2021, il a sorti en mars 2022 un nouvel EP , L’épaisseur de nos peaux, dont il va nous parler. Il avait également déjà participé à Jamais sans mon livre, épisode 17, à l'époque où ce n'était qu'une rubrique photo. Grand lecteur, il était l'un des collaborateurs du blog Ça part en livres. Mouloud-J va également nous parler de sa lecture de chevet, le recueil de textes de Léo Ferré, Les champs de la fureur. Il a aussi mentionné les auteurs qui lui sont chers : Assia Djebar, Kamel Daoud, Kateb Yacine. Albert Camus, Bernard-Marie Koltès, Jean Genet, Joseph Ponthus. Ses livres de prédilection sont : "La vie devant soi" de Romain Gary "Le prophète" de Khalil Gibran "À la ligne" de Joseph Ponthus (Nos totebags sont disponibles à la vente sur Etsy :  https://www.etsy.com/fr/shop/DialnaFR)
74 minutes | Apr 21, 2022
Jamais sans mon livre #54, avec Walid Hajar Rachedi, sur Dialna.fr
Bonjour, et bienvenue dans Jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés.  Aujourd’hui pour le 54è épisode, nous recevons un journaliste et auteur, Walid Hajar Rachedi. Co-fondateur et directeur de la publication du média en ligne Frictions, qui traite des sujets de société, de l'intime, sous forme d'écrits ou de podcast, le tout réalisé par des auteurs partout dans le monde, il a également sorti son premier roman, début 2022, Qu’est-ce que j’irais faire au paradis ?, paru aux Éditions Emmanuelle Collas. C'est un roman qui fait la part belle au voyage initiatique, à l’introspection, à la spiritualité et à l’amour. Il fait partie des finalistes pour le prix Goncourt.  Cet épisode est enregistré à distance, puisque Walid est en résidence d'écriture aux États-Unis. Il nous a parlé de son roman, mais aussi de ses habitudes de lecture, de son rapport au livre, et de sa lecture du moment, Radiant fugitives de Nawaaz Ahmed. Walid nous a parlé de références littéraires, musicales et même télévisuelles. Nas, Le poisson rouge de Disiz La Peste, Quelques gouttes suffisent d'Ärsenik, NTM pour le rap. Les chevaliers du Zodiaque et DBZ pour les mangas à la télévision. Les livres et auteurs qui l'ont marqué sont nombreux. Il cite Kiffe kiffe demain de Faïza Guène, Boumkoeur de Rachid Djaïdani, Sourires de Loup de Zadie Smith, Meursault, contre-enquête de Kamel Daoud, L'été et L'étranger d'Albert Camus, William Faulkner, Changer : Méthode d'Édouard Louis, Je n'ai qu'une langue et ce n'est pas la mienne de Kaoutar Harchi, Bleu, blanc, vert de Maïssa Bey, Passé Simple de Driss Chraïbi, mais aussi W. E. B. Du Bois, Milan Kundera, Amélie Nothomb, et La promesse de l'aube de Romain Gary, dont il a parlé en off :-) Enfin, Walid Hajar Rachedi nous fait la liste de ses livres de prédilection : Les Sauvages de Sabri Louatah La trêve Mario Benedetti L'art du roman de Milan Kundera (Nos totebags sont disponibles à la vente sur Etsy :  https://www.etsy.com/fr/shop/DialnaFR)
50 minutes | Apr 7, 2022
Jamais sans mon livre #53, avec Nihed El Baroudi, sur Dialna.fr
Bonjour, et bienvenue dans jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés. C’est enfin le retour de ce podcast et on l’espère, pour longtemps ! C'est grâce au centre culturel FGO Barbara, en plein quartier de la Goutte d’or, à Paris et à leurs studios qu’on a pu préparer notre retour. Merci à l'équipe ! Dans ce podcast, une personne racisée va nous parler des livres qu'elle a écrit, qu'elle lit, qu'elle a aimés, mais aussi de son rapport au livre, à la littérature, et à la représentation. Et pour donc ce 53e épisode, nous recevons une jeune femme juriste et autrice, Nihed El Baroudi. En décembre 2020, elle sort son premier livre, "Maroc, où vas-tu ?",  aux éditions Harmattan, un recueil à-mi chemin entre la chronique et le carnet de voyages, qui met en avant les chauffeurs de taxis marocains, essentiellement casablancais, et les discussions parfois improbables qu’on peut avoir avec eu Elle va nous parler de son livre, mais aussi de ses lectures du moment : "Les croisades vues par les Arabes" d'Amin Maalouf, et un roman graphique, "Martin Scorsese", d'Amazing Ameziane. En plus de ces oeuvres, Nihed nous a parlé de son amour pour "Le prophète" de Khalil Gibran, mais aussi des romans d'Annie Arnaux ou encore de sa découverte des romans graphiques comme "Famille nombreuse" de Chadia Loueslati. Enfin, elle nous a fait une liste de ses romans indispensables : "Le prophète" de Khalil Gibran, et toute son oeuvre Rêves de femmes : une enfance au harem de Fatima Mernissi Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry Martin Eden de Jack London (Nos totebags sont disponibles à la vente sur Etsy :  https://www.etsy.com/fr/shop/DialnaFR)
74 minutes | Feb 24, 2022
Les Conversations Dialna #10 : La pression de l'excellence
Bienvenue dans les Conversations Dialna #10 ! On est vraiment ravies de se réunir à nouveau pour parler de pression de l’excellence que l'on impose aux femmes nord-africaines, dès le plus jeune âge. Travaille bien à l’école. Assieds-toi correctement. Ne parle pas aux garçons. Maries-toi avec un homme bien avant tes 25 ans. Fais le ménage au lieu de rester allongée. Fais à manger sans brûler les plats. Habille-toi comme ça. Ne ne parle pas fort. Je ne veux pas entendre de rumeurs à ton sujet. Ne me réponds pas et baisse les yeux. Bref, sois une fille bien ! Ces injonctions, nous les avons toutes entendues un moment dans nos vies de femmes nord-africaines ! Nous allons ensemble comprendre si cette pression sociale, supposée nous pousser vers l'excellence. À nos côtés, deux invitées exceptionnelles. Toutefine, aka Zoulikha Tahar est une slammeuse dont nous vous avions déjà parlé sur Dialna, mais aussi une écrivaine et une vidéaste. En 2021, elle a réalisé le documentaire Kol Youm sur la charge mentale. Selma Sardouk est coach décoloniale. Dans ses vidéos Instagram, elle aborde les questions de racisme et sexisme sous le prisme colonial. Elle est aussi la créatrice du podcast Mäli Mäli. Avec nos invitées, nous avons donc essayer de déconstruire ces injonctions et leurs conséquences sur nos vies. En fin d'émission, nous avons donné des conseils et des recommandations culturelles. Les voici : Zoulikha : "Je souhaite à toures les femmes nord-africaines de bien s’entourer. Les amies peuvent être une seconde famille pour se confier". Elle nous recommande le superbe essai Beauté fatale de Mona Chollet. Selma : "Il faut essayer de trouver sa sororité, de se créer des espaces safes dans lesquels on peut- être à 100% soi-même". Elle recommande le compte Instagram de Maya Sanaa qui met en avant l'identité Amazigh et le livre d'Attika Trabelsi, À quoi ressemblerait l'islam si toutes ces femmes musulmanes n'avaient pas été oubliées ? Nora : "Si vous pensez avoir déçu la famille, dites-vous, que eux aussi vous ont déçu, et que cela n'empêche pas l'amour".  Elle recommande le roman Sépharade d'Eliette Abécassis. Nadia : "Entourez-vous bien, trouvez-vous votre Nora. Et surtout commencez par faire la paix avec vous-même, avant tout". Elle recommande le compte Instagram du Zazémistan, ce pays utopique, imaginé par Zazem (Elsa Miské), dans lequel les oppressions sont déconstruites pour ne pas y exister.
68 minutes | Jan 13, 2022
Les Conversations Dialna #9 : Les musiques nord-africaines
Bienvenue dans les Conversations Dialna #9 ! Cela faisait un bon moment qu'on avait envie de parler de musiques nord-africaines dans notre podcast. Pour cela il nous fallait réunir les plus grandes expertes sur le sujet... C'est chose faite ! Naïma Yahi est historienne, spécialiste de l'histoire culturelle des Maghrébins en France, et de l'immigration. Elle est commissaire d'exposition de la magnifique expo "Douce France" au Conservatoire national des arts et métiers, à Paris, que l'on vous conseille vivement. Hajer Ben Boubakeur est chercheuse indépendante qui travaille sur les luttes de l'immigration et les musiques arabes. Elle a créé un superbe podcast, Vintage Arab pour y parler de musique.  Avec nos invitées nous avons parcouru nos souvenirs familiaux autour des musiques écoutées, liés parfois à l'exil, à la condition ouvrière, ou même à un régionalisme nostalgique... Comme les références sont multiples, il était impossible de juste lister toutes les références dont on a parlé et qui ont bien débordé des frontières de l'Afrique du Nord ! Voici donc une playlist spéciale Musiques Nord-africaines - Conversation Dialna #9 ! En fin d'émission, nous avons donné nos références ultimes de chanteuses nord-africaines. Les voici : Naïma : la chanteuse algérienne Leila Mazouz, ainsi que la chanson "Algérie mon beau pays" de Slimane Azem Hajer : la chanteuse tunisienne Saliha, mais elle avoue être particulièrement touchée par la voix de Dahmane El Harrachi Nora : les marocaines Hajja el Hamdaouia, et Raymonde Bidaouia Nadia : la diva algérienne (du 92 ! ) Warda, et la chanteuse marocaine amazigh Fatima Tabaamrant
55 minutes | Nov 11, 2021
HORS SÉRIE : Rencontre autour du film "Leur Algérie", avec Lina Soualem, Faïza Guene, Dorothée Myriam Kellou
Nous vous proposons aujourd'hui la rencontre cinématographique autour du documentaire de Lina Soualem, Leur Algérie, en compagnie de la réalisatrice, de la romancière Faïza Guene et de la journaliste et réalisatrice Dorothée Myriam Kellou, lors de la sortie du film, le 13 octobre dernier. Lors de cette rencontre, nos trois invitées ont parlé de leurs œuvres, mais aussi de ce besoin de se raconter, de raconter leur histoire familiale. Toutes les trois ont eu à cœur de raconter une histoire intime pour parler de l'histoire collective, et combler ainsi les manques mémoriels. Lina Soualem a donc réalisé le documentaire Leur Algérie pour raconter l'histoire de ses grands-parents, Aïcha et Mabrouk, qui se séparent après 62 ans de mariage, Avec cette histoire individuelle, elle tend à raconter l'histoire collective des immigrés algériens. Le sixième roman de Faïza Guene, La discrétion, sorti en 2020 raconte la vie de Yamina, femme immigrée algérienne discrète, dans un pays qui n'est pas le sien. Avec beaucoup d'émotion et d'humanité, la romancière rend hommage à sa mère et à toutes ces femmes. Le documentaire de Dorothée Myriam Kellou, À Mansourah tu nous as séparés aborde la douloureuse histoire des camps de regroupements pendant la guerre d'Algérie. Elle y accompagne son père, Malek Kellou pour collecter des souvenirs enfouis et remonter le fil de l'histoire. Elle a également réalisé une série de podcast, l'Algérie des camps, pour aller plus loin dans cette histoire.
92 minutes | Jul 22, 2021
Les Conversations Dialna #8 : L'engagement politique au sein d'un parti
Bienvenue dans les conversations Dialna #8 ! On voulait quand même revenir avec une dernière conversation pour cette saison. Nous avions envie depuis longtemps d'aborder une question bien particulière, celle de l'engagement politique au sein d'un parti, quand on est une femme nord-africaine, en France. Pour cela, nous avons convié deux femmes passionnantes, engagées en politique et ayant eu une carrière localement. Vous avez déjà peut-être découvert le parcours de Habiba Bigdade dans nos pages puisqu’elle nous avait fait l’honneur de répondre à nos questions, il y a quelques temps. Habiba a été élue au conseil municipal de Nanterre pendant quelques années, sous l'étiquette PS. Latifa Chay, elle a également été élue au conseil municipal de sa ville, à Romans sur Isère, également au PS. Elle raconte d'ailleurs son parcours et les raisons de son engagement dans un livre, Sois une femme, ma fille, qu'elle a auto-édité. Dans cet épisode, nous avons parlé du début de leur engagement politique, des raisons qui les ont poussées à le faire au sein d'un parti, le PS, des raisons de leur départ de ce parti et des obstacles rencontrés, liés au racisme et au sexisme. En fin d'émission, nous avons également fait quelques recommandations : Latifa Chay a eu envie de rendre hommage à sa mère, qui l'a inspirée et pour qui elle a écrit son livre, et aux femmes de son entourage. Habiba Bigdage a tenu à parler de l'infectiologue marocaine Hakima Himmich, qui a pris en charge les premiers malades du SIDA au Maroc dans les années 80, et qui a fondé l'Association de lutte contre le Sida dans le royaume (ALCS Maroc). Nora quant à elle a mis en lumière le parcours et le combat de la militante féministe marocaine Aïcha Chenna qui a beaucoup oeuvré pour aider notamment les mères célibataires. Pour rester sur une touche politique, Nora a aussi parlé du documentaire Cap sur le Congrès, qui retrace le parcours d'Alexandria Ocasio-Cortez. Pour Nadia, c'est une recommandation artistique avec la plateforme d'art en ligne "Art for Ness", crée par Ines Baccouche, qui met en avant des artistes d'Afrique du Nord, et du Moyen Orient. Vous pouvez également retrouver nos podcasts sur Youtube Nos totebags sont toujours disponibles à la vente sur Etsy !
47 minutes | Jun 10, 2021
Jamais sans mon livre #52, avec Bookapax, sur Dialna.fr
Bienvenue dans jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés. Pour ce 52e épisode, nous avons rendez-vous avec la bookstagrammeuse tant citée par nos invités, Bookapax, Asmaâ Rakho-Mom. En plus de son compte Instagram, Asmaâ a également un podcast dans lequel elle décortique un roman qu'elle vient de lire. Pour cet épisode, Asmaâ a parlé de livres qu'elle lit ou qu'elle vient de finir : À l'est d'Eden de John Steinbeck, La race tue deux fois de Rachida Brahim, et Puissions nous vivre longtemps de Imbolo Mbue. Elle nous a également fait l'honneur de nous lire un extrait de son roman en cours, au titre provisoire de "Le grand entretien". Asmaâ avait déjà publié un roman, en 2017, Le fils de Zahwa. Dans ce podcast, Asmaâ a parlé avec nous de ce que la littérature lui fait ressentir, des sujets qu'elle recherche, comme les questions sociales liées au racisme, ou au féminisme mais aussi les parcours de vie. Elle a aussi parlé de sa recherche de représentation, dans les littératures étrangères. Parmi les livres qui l'ont marquée, Asmaâ a mentionné Pachinko de la Coréenne Min Jin Lee, ou encore Les corps célestes de l'Omanaise Jokha Alharthi. Enfin elle nous a fait une liste de ses romans indispensable : Americanah de Chimamanda NGozie Adichie Martin Eden de Jack London Racines d'Alex Hailey À l'est d'Eden de John Steinbeck L'enfant noir de Camara Laye La grève des bàttu de Aminata Sow Fall Puissions nous vivre longtemps, ainsi que Voici venir les rêveurs de Imbolo Mbue Eldorado de Laurent Gaudé Histoires de la vie de Laurent Mauvignier (Nos totebags sont disponibles à la vente sur Etsy :  https://www.etsy.com/fr/shop/DialnaFR)
50 minutes | Apr 15, 2021
Jamais sans mon livre #51, avec Hanane Karimi sur Dialna.fr
Bonjour, et bienvenue dans jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés. Et pour ce 51e épisode, on part virtuellement direction Strasbourg pour rencontrer notre invitée, la sociologue et enseignante Hanane Karimi, spécialiste des mobilités féminines minoritaires. Pour cet épisode, Hanane a parlé d'une ses lectures du moment, avec laquelle elle n'accroche pas tant que ça, L’ombre du vent de Carlos Ruiz Zafón. Elle a aussi tenu à parler d'un de ses coups de coeur, dont elle nous a lu un extrait. Il s'agit de Écrire de Marguerite Duras. Au cours de la discussion, Hanane Karimi a cité quelques oeuvres et auteurs qui l'ont marquée. On peut retrouver en vrac Orgueil et Préjugés de Jane Austen, Le journal de Mr Darcy d'Amanda Grange, Soufi mon amour d’Elif Shafak, La discrétion de Faïza Guène, tout Hannah Arendt, Mister T et moi d'Élisa Rojas, L'attentat de Yasmina Khadra, les oeuvres de Fatéma Mernissi, ou d'Alain Mabanckou. On retrouve d'ailleurs certaines de ses références dans les livres de prédilection de Hanane : Rêves de femme de Fatema Mernissi Soufi mon amour d’Elif Shafak Toute l'oeuvre de Jane Austen, à compléter avec Le journal de Mr Darcy d'Amanda Grange 12 femmes d'Orient qui ont changé l'Histoire de Gilbert Sinoué Mister T et moi d'Élisa Rojas Et bien sûr tout Marguerite Duras (Nos totebags sont disponibles à la vente sur Etsy : https://www.etsy.com/fr/shop/DialnaFR)
63 minutes | Mar 18, 2021
Jamais sans mon livre #50, avec Nesrine Slaoui, sur Dialna.fr
Bienvenue dans Jamais sans mon livre, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés. Pour ce 50e épisode, notre invitée va nous parler de son rapport au livre, à la lecture, à la représentation. Il s'agit de Nesrine Slaoui, journaliste et auteure, dont le premier roman, Illégitimes, est sorti en début d'année, aux éditions Fayard. Nesrine a également ramené avec elle le livre qu’elle lit en ce moment, Les impatientes de Djaïli Amadou Amal, Prix Goncourt des lycéens, en 2020. Dans cet épisode, Nesrine a cité de nombreux récits qui l'ont inspirée, notamment dans l'écriture de son roman. Parmi eux, les écrits d'Annie Ernaux (déjà citée par Fatima Aït Bounoua le mois dernier), d'Edouard Louis, de Nassira El Moaddem avec son livre Les filles de Romorantin, mais aussi les travaux de Fabien Truong, les ouvrages d'Alice Zeniter, James Baldwin, Frantz Fanon, Mohamed Choukri, Fatima Mernissi, L'étranger d'Albert Camus, tout Yasmina Khadra, dont Ce que le jour doit à la nuit. Nesrine se souvient d'un livre lu et étudié à l'école, Il faut sauver Saïd, de Brigitte Smadja. Nesrine revient aussi sur les deux dernières rentrées littéraires essentiellement féminines pour elle, et cite entre autres La discrétion de Faïza Guène, Les incasables de Rachid Zerrouki, La puissance des mères de Fatima Ouassak, La petite dernière de Fatima Daas. Les livres qu'elle recommande à tout prix sont : L'art de perdre d'Alice Zeniter La prochaine fois le feu de James Baldwin Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina Khadra King Kong Theory de Virginie Despentes Beauté Fatale de Mona Chollet Je n'ai qu'une langue et ce n'est pas la mienne de Kaoutar Harchi Tous les romans de Faïza Guène (Nos totebags sont disponibles à la vente sur Etsy : https://www.etsy.com/fr/shop/DialnaFR​​)
94 minutes | Feb 25, 2021
Les Conversation Dialna : #7 Que nous reste-t-il de notre identité Amazigh ?
Bienvenue dans les conversations Dialna #7 ! Pour ce nouvel épisode, nous revenons à quatre voix, après deux numéros hors-série, mais avec un dispositif différent. Vu la situation, on a décidé pour le moment de proposer une conversation dans l’ère du temps, en distanciel. Et puis nos deux invitées n'étant pas sur Paris, cela coulait de source ! On s'excuse par avance pour la qualité sonore et visuelle de cet épisode... Que nous reste-t-il de notre identité Amazigh ? Être amazigh, c’est parfois avoir l’impression d’être une minorité dans la minorité, Pourtant, la culture et le peuple Amazigh sont intimement liés au nord du continent africain. Dans notre première conversation, on discutait des termes qu’on utilisait pour se définir :  Arabes, Maghrébins, Nord-Africains, mais aussi Imazighen, Arabisés, colonisés. Alors, en tant que descendants d’immigrés, qu’avons nous gardé, hérité de cette culture ? Pour en discuter nous recevons deux invitées. Kawthar Byhia est une chercheuse, doctorante française, habitant à Yaffa, qui travaille sur la transmission de la culture Amazigh. Carima Amarouche, dite Karimouche est une artiste multi-talents, dont on vous avait déjà parlé ici, avec son titre Princesses. Chanteuse, comédienne, costumière, et danseuse, elle a sorti en janvier 2021 un album intitulé Folies Berbères. Le dernier morceau clipé, c'est Apocalypse Now. Les recommandations culturelles pour cette conversation sont assez nombreuses, préparez-vous : Kawthar nous a recommandé le livre We are Imazighen de Fazia Aitel, les documentaires de Nadia Zouaoui : Le voyage de Nadia et L'Islam de mon enfance, et également le groupe Aza. Karimouche, elle, a voulu mettre en avant le groupe mythique des Soeurs Djurdura. Nora ne pouvait pas passer à côté de notre légende Fatima Tabaamrant dont elle nous avait déjà parlé dans un superbe article. Elle nous recommande également le compte Instagram d'illustrations féministes, Berbere Woman. Nadia a choisi de parler du collectif décolonial, anti-raciste et féministe Imazi.Reine, en particulier, le documentaire Ma grand-mère n’est pas une féministe de sa fondatrice, Fatima-Zohra Ait El Maâti, mais aussi de la marque de bijoux Berberism, et de la créatrice de Maison La Petite Kabyle. Retrouvez sur Dialna.fr toutes les informations et les photos de nos invitées. Nos totebags sont toujours disponibles à la vente sur Etsy !
46 minutes | Feb 11, 2021
Jamais sans mon livre #49, avec Fatima Aït Bounoua, sur Dialna.fr
Bienvenue dans Jamais sans mon livre, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés. Et pour ce 49ème épisode, on devrait changer la présentation pour parler du point de vue des ornithorynques, comme aime se comparer notre invitée, Fatima Aït Bounoua. Fatima est professeur de français, mais aussi auteure d'un recueil de nouvelles, La honte, sorti en 2009. Elle a aussi été chroniqueuse pendant de nombreuses années dans l'émission de radio Les Grandes Gueules sur RMC. Comme on n'a jamais fini d'apprendre, elle a entrepris il y a quelques années de reprendre ses études en psychologie et a travaillé sur la littérature, la langue, et l'idée d'en faire un nouveau chez soi, quand on est issu de l'immigration. Lors du premier confinement, Fatima a organisé quelques lives sur son compte Instagram. Elle a recommencé lors du deuxième confinement, et elle y discute avec ses invités des mots de leurs vies. Recevoir une telle amoureuse de la langue, de la littérature et des mots en général était alors une évidence pour nous ! Pour cet épisode, Fatima est venu avec une partie de sa bibliothèque car, comme nous, elle n'arrive pas à choisir un seul livre ! Le livre qu'elle était en train de lire, c'est Americanah de Chimamanda Ngozi Adichie, mais elle a voulu ramener également Au delà de cette limite, votre ticket n'est plus valable de Romain Gary pour nous en lire un extrait, et Écrire la vie d'Annie Ernaux pour les photos. Pendant la discussion Fatima nous a parlés de livres et d'auteurs qui l'ont marquée en tant que lectrice. Elle nous a donc parlé du roman de Montesquieu Les lettres persannes, des Caractères de Jean de La Bruyère, du Rouge et le Noir de Stendhal, des Liaisons dangereuses de Pierre-Ambroise-François Choderlos De Laclos, de Mademoiselle de Maupin de Théophile Gautier, mais aussi des oeuvres entières de Baudelaire, d'Annie Ernaux, d'Aimé Césaire, de Louise Labé, de Charles Bukowski. Grande fan de rap français, elle cite aussi le morceau légendaire du groupe La Rumeur, Le cuir usé d'une valise. Fatima nous donne aussi une liste non exhaustive mais néanmoins conséquente de ses livres de prédilection : Annie Ernaux : La place si on est un.e lecteur/trice aguerri.e, Passé simple si on n'est pas un.e grand.e lecteur/trice, ou encore Mémoires de fille Percival Everett : Effacement Ralph Ellison : Homme invisible, pour qui chantes-tu ? Louis Calaferte : Septentrion Et en vrac, les oeuvres de John Fante, Charles Bukowksi, la poésie de Mahmoud Darwich, et les romans d'épouvante de Stephen King, ainsi que les travaux de Montaigne. Les photos de Fatima, et la vidéo du podcast sont à retrouver sur le site Dialna.fr (Nos totebags sont disponibles à la vente sur Etsy : https://www.etsy.com/fr/shop/DialnaFR )
38 minutes | Jan 28, 2021
Les Conversation Dialna : #6 Comment améliorer son quotidien dans sa relation aux autres ?
Bienvenue dans les conversations Dialna #6 ! Ce mois-ci, c'est encore un "Hors-série", à deux voix. Une suite de la conversation précédente, en quelque sorte, dans laquelle Nora Noor et Nadia Bouchenni vont revisiter quelques billets d'humeurs déjà publiés sur le site. Au programme, une fois qu'on a appris à poser ses limites, "Comment améliorer son quotidien dans sa relation aux autres ?" Amour de soi : Mieux s’écouter soi-même, s’estimer, et donc s’aimer, le tout dans une démarche politique et féministe, c'est la base de départ de cette conversation. Male gaze : Réussir à se détacher du male gaze, du regard masculin dominant pour mieux se définir soi-même selon ses propres critères et ne plus être en attente de validation masculine. "On s'appelle hein" : Qui n'a jamais attendu désespérément ce fameux appel qui ne vient jamais. Mais pourquoi s'inflige-t-on cette attente ? Mariage is not my cup of tea : Et si la quête du/de la partenaire parfait.e pour le mariage de conte de fées n'était plus au centre de nos vies ? Doit-on vraiment espérer un mariage pour compléter sa vie de femme ? Une conversation Dialna sans recommandations n'est pas une vraie conversation. Alors pour cet épisode, Nora vous recommande le livre Avoir le courage de ne pas être aimé de Ichiro Kishimi. Et pour Nadia, il s'agit de la marque de tatouages éphémères Amazighness, d'inspiration amazigh. (Nos totebags sont disponibles à la vente sur Etsy : https://www.etsy.com/fr/shop/DialnaFR)
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