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Fréquence Terre

34 Episodes

3 minutes | 2 days ago
Multimédia : « La Pensée et les Hommes »
À l’heure où l’information se propage à la vitesse de la lumière, qu’elle ne connaît pas toujours les limites entre l’éclaircissement d’idées, l’apport d’argumentations crédibles et la manipulation de l’opinion, que le temps de la réflexion est de plus en plus réduit à portion congrue au détriment de l’échange et du dialogue, voire de la simple recherche sur le plan de la culture générale, il est parfois bon de prendre une bouffée d’oxygène, de recharger ses batteries et de faire le point sereinement. Pour ce faire, comme un conseil que vous donne une connaissance qui vous recommande un livre qui l’a touchée, un film qui l’a fait réfléchir sur un sujet bien spécifique, un morceau de musique qui l’a émue, une exposition qui la fascinée, je recommande à tous les Francophones, quel que soit le continent, de se connecter sur www.lapenseeetleshommes.be pour se faire une opinion sur cette manière d’aborder l’information. Symbole de “La Pensée et les Hommes” (Photo : site de La Pensée et les Hommes) À vrai dire, il s’agit du site de « La Pensée et les Hommes », une association qui a pour objet principal de diffuser des principes de tolérance, de fraternité, de progrès social et scientifique, où, d’ailleurs, la dimension environnementale de la société n’est pas absente, de permettre, surtout en ces temps perturbés, un libre examen et d’avoir un esprit critique. Ce site propose une programmation multimédia, ce qui est assez rare, avec des émissions télévisées et radiophoniques, des présentations et débats sur des livres et revues et, ô sujet combien d’actualité, donc, de parcourir les « Toiles », c’est-à-dire le web, avec un regard éducatif et critique sur le monde. Assurément, il s’agit bien d’une démarche journalistique et citoyenne que l’on pourrait cataloguer « d’utilité publique » !
5 minutes | 4 days ago
Voyage dans les ondes
Une fois n’est pas coutume, dans la chronique « Curio Guide », c’est à un voyage dans les ondes que je vous invite avec une expérience radio maison. À ma gauche, un bon vieux poste radio portable qui capte les ondes moyennes, la fréquence modulée, la FM donc, et les Grandes Ondes, du moins les stations qui y diffusent encore. Quand je sélectionne ce genre d’appareil, j’ai directement le programme choisi mais, depuis quelques années, les Grandes Ondes sont orphelines de stations historiques, telle France Inter depuis cinq ou six ans. L’explication donnée à ce sujet est le fait que plus de 90% des jeunes écoutent la radio sur un smartphone, un ordinateur ou une tablette, et que l’audience internet mobile est de plus de 75% chez moins de 50 ans. Bref, comme l’aurait dit un fondateur de NRJ à l’encontre de RTL : « Dans chaque corbillard qui passe, il y a un auditeur en ondes longues. » Alors, à ma droite, une radio internet branchée sur wifi appelée Radio Digitale + où je peux capter un impressionnant nombre de stations et webradios, dont Fréquence Terre. Ainsi va l’évolution du monde qui suit le mouvement des préférences des auditeurs, déclarent les responsables, sauf que, il y a une donnée supplémentaire. À chaque fois que je sélectionne une station (par exemple, Nostalgie, radio privée française par excellence, et deux radios de l’État belge, en l’occurrence Musiq3 pour la musique classique ou Classic21 pour le rock), j’ai systématiquement droit à une pub pour telle marque de voiture, pour telle société de placement de panneaux solaires, pour une assurance, pour une grande surface, pour un produit de beauté, pour un aliment destiné à toutou. Si je passe de l’une à l’autre station en un très court laps de temps, c’est chaque fois une pub puis le programme normal. Celle-ci suit donc à la trace ma sélection. En revanche, si, au même moment, je me branche en parallèle sur ma bonne vieille radio traditionnelle, mais en voie de disparition, rappelons-le, j’ai directement Francis Cabrel ou Mozart ou les infos de midi ou le reportage de Paris-Nice en direct ou une chronique historique. La différence en faveur de la Radio Digitale+ est donc là. Essentielle et peut-être vitale à l’heure de l’ultraconsumérisme pour les dirigeants des radios en 2021 : asséner d’office de la publicité, quelle que soit la radio que vous sélectionnez et, de la sorte, bénéficier de rentrées financières non négligeables. Par son indépendance, Fréquence Terre échappe à cette logique marketing, donc une raison supplémentaire de vous brancher sur elle, d’autant plus que les infos de Radio France Internationale y sont programmées régulièrement et apporte à l’auditeur une synthèse de qualité de l’actualité nationale et internationale. Plutôt que de longues démonstrations, voici notre expérience : entre le premier et le dernier extraits musicaux de cette minute quinze d’enregistrements qui proviennent de Fréquence Terre, vous avez, donc, le passage en quelque secondes aux trois stations Nostalgie, Musiq 3 et Classic 21 sur la Radio Digitale+ et, à chaque fois, une publicité, parfois la même. Dès lors, bonne écoute de la radio… quel que soit votre choix
58 minutes | 5 days ago
Pesticides : a-t-on le choix et pourquoi le “monde d’après” se fait-il attendre ?
durée : 00:57:41 – De cause à effets, le magazine de l’environnement – par : Aurélie Luneau – Quelles sont les raisons du maintien des pesticides sur le marché, alors que les études épidémiologiques et sanitaires alarmantes s’accumulent ? – réalisation : Alexandra Malka – invités : Noël Mamère Ex-maire de Bègles (Gironde), ex-député EELV de la 3ème circonscription de la Gironde, journaliste, scénariste de BD; Jean-Noël Jouzel Sociologue, directeur de recherche au CNRS, rattaché au Centre de Sociologie des Organisations à Sciences Po Paris.; Marion Laine réalisatrice Vous pouvez retrouver “De Cause à Effet” sur le site de France Culture. Écouter cette émission :
5 minutes | 7 days ago
Cétacés pour aujourd’hui! Et demain ?
Bonne nouvelle ! 35 ans après l’interdiction de la chasse commerciales, les baleines sont de retour. La suspension de la chasse commerciale en 1984 a permis d’éviter l’extinction et  après plusieurs générations d’hommes et de baleines, les résultats sont là :  quelles leçons en tirer ? Et certes, rien n’est gagné.Faut il baisser la garde ou continuer avec d’autres mesures de protection ? lesquelles ? quelques  faits et réponses à  consulter dans cette chronique. D. KRUPKA https://www.longitude181.org  
58 minutes | 12 days ago
Mécanique médiatique, science et lobbys
durée : 00:57:47 – De cause à effets, le magazine de l’environnement – par : Aurélie Luneau – La guerre est-elle déclarée ? – réalisation : Alexandra Malka – invités : Stéphane Horel Journaliste au Monde, spécialisée environnement et santé; Sylvain Laurens sociologue, maître de conférences à l’EHESS.; Francis Chateauraynaud Sociologue, Directeur d’études à l’EHESS.; Yves Sciama Journaliste scientifique indépendant, spécialisé en environnement et science du vivant, président de l’AJSPI (Association des journalistes scientifiques français); Laurence Caramel Journaliste environnement – Le Monde Vous pouvez retrouver “De Cause à Effet” sur le site de France Culture. Écouter cette émission :
2 minutes | 13 days ago
L’Impossible Pardon de Martine Delomme (Presses de la Cité)  
Les proverbes sur le pardon foisonnent en sens divers et démontrent la complexité à aborder ce sentiment. Pour Victor Hugo, le pardon est un repos, pour Gandhi, il est plus viril que le châtiment, pour Françoise Chandernagor, il n’est pas un bout de chemin, mais il est le chemin ! Et pour Martine Delomme dans son roman L’Impossible Pardon paru aux Presses de la Cité, qu’en est-il ? Elle y raconte l’histoire de Fabien qui, après avoir brusquement quitté Marion, son grand amour, erra et finit par s’établir à Bergame, de reprendre et gérer un domaine viticole, de se retrouver des années plus tard à Bordeaux pour un Carrefour professionnel de vins et spiritueux, d’y rencontrer Romain, le tonnelier avec qui il est en affaire et qui est devenu un bon copain. Celui-ci l’invite à visiter son entreprise et, dans un scénario cousu de fil blanc, en se rendant à l’hôtel pour y passer la nuit avant de rentrer en Lombardie, Fabien voit une jeune femme et un petit enfant traverser la rue, elle ressemble à s’y méprendre à Marion, puis, bien sûr, il se retrouve en présence d’elle pour le repas du soir chez le tonnelier. La jeune femme, devenue mère de famille, est son épouse. « Cet homme qu’elle avait tant aimé marchait vers elle un bouquet de fleurs dans les bras. Elle l’avait cru mort, et maintenant il montait l’escalier du perron… » précise l’auteure. Et puis, ce sourire ci, cette voix là, tout un passé qui remontait à la surface des anciens amants, alors qu’à l’étage s’endormait Lucas, le petit garçon aperçu près de l’hôtel… Suit le scénario de la « difficulté à trouver le chemin du pardon » explique Martine Delomme, qui est présentée par Les Presses de la Cité comme l’auteure de romans « qui sont de beaux portraits de femmes modernes et courageuses. »
5 minutes | 14 days ago
Plastique : Faut-il dépolluer les océans ?
Le plastique nous entoure et surtout nous pollue : aucun milieu n’est protégé par dissémination: air, sol, eau ne sont pas épargnés. Les océans, non plus. Entre 8 et 10 millions de déchets arrivent chaque année dans les océans du monde, dont 0.6 million de tonnes dans la seule mer Méditerranée. Et pourtant, à plus de 80 % ils proviennent des continents. Comment peut-on enrayer la machine ? Peut-on aller « nettoyer » les océans ? Nettoyer un océan de 360  millions de km2sur 4,5 km de profondeur moyenne avec un filtre de quelques mètres de large  relève de la petite cuillère utiliser pour vider le désert du Sahara de son sable.Judicieux ? Escroquerie ou utopie? A découvrir dans cette chronique qui peut déranger …. D. KRUPKA www.longitude181.org
3 minutes | 16 days ago
Pandémie : l’option gagnante d’être doux avec soi.
Tenir bon, garder espoir, certains font preuve d’un courage sans faille et d’autres baissent plus facilement les bras. En cette période difficile, ces notions sont souvent partagées. Mais le courage, d’où vient-il et comment l’alimenter ? Force est de constater que les personnes qui font preuve de courage sont animées par une ou plusieurs passions.  Mais évidemment avant de pouvoir se passionner pour quelque chose, il faut avant tout savoir ce que l’on trouve important. Et cela on le découvre d’autant plus aisément que l’on s’accorde suffisamment d’importance. La possibilité de pouvoir se dire « je suis bien comme je suis » ouvre la porte pour faire des choix fondamentaux qui correspondent à des valeurs, à des sources de satisfaction. Evidemment, un enfant qui a pu être aimé tel qu’il était cela lui facilitera, une fois adulte, de poursuivre ce chemin de croire en lui et de trouver le sens de sa vie. Pour d’autres, cette prise de conscience se passe plus tard, par exemple à un moment charnière.  La pandémie que nous vivons actuellement force certains à vraiment se regarder en face et à réfléchir à ce qu’ils veulent vraiment faire dans leur vie, à ce qu’ils désirent apporter au monde. Avoir une bonne image de soi aide à se fixer des priorités et permet de s’y investir pleinement sans se laisser décourager par l’opinion des autres. La personne courageuse ne se demande pas si elle va y arriver, elle a une vision à long terme, elle s’en approche pas à pas et ne se laisse pas distraire par des doutes ou des peurs, elle est présente dans l’instant  et accorde à chaque étape une attention pleine et entière. Pour garder ou reprendre courage, essayer de vous voir à travers les yeux de ceux qui vous apprécient et vous voient comme vous êtes vraiment. Apprendre à regarder ses forces et ses éventuels échecs à travers les yeux de son meilleur ami, vous aidera à poser un regard plus doux sur vous-même. Etre bienveillant envers soi-même,  vous permettra d’oser vous remettre en question, d’oser vous détacher de vos certitudes ou de vos doutes. Bref, l’invitation est claire : c’est d’oser suivre son cœur, son intuition et faire ce qui correspond à la personne que vous voulez être.   Source : magazine BODYTALK février 2021 p32-34
58 minutes | 19 days ago
L’Appel de la forêt
durée : 00:57:45 – De cause à effets, le magazine de l’environnement – par : Aurélie Luneau – Comment continuer de vivre avec les arbres et les préserver, à l’ère du réchauffement climatique ? #SauverLePrésent – réalisation : Alexandra Malka – invités : Hervé Cochard Chercheur INRAE en écophysiologie forestière à l’UMR PIAF de Clermont-Ferrand.; Karine Marsilly Arboriste grimpeuse, Présidente de la défense du patrimoine arboré dans la Manche Vous pouvez retrouver “De Cause à Effet” sur le site de France Culture. Écouter cette émission :
2 minutes | 20 days ago
Ni chasse, ni pêche, ni violence
Au siècle dernier, Henry Spira (1927-1998) fut un influent militant pour le droit des animaux, encore et toujours un modèle pour des associations de défense animalière actuelles. L’ouvrage « Théorie du tube de dentifrice » ou « Méthode de l’homme qui a fait plier le FBI, L’Oréal et McDonald’s », de Peter Singer (Le livre de Poche) explique ce combat. Voici notre deuxième chronique à ce sujet. Alors en proie à des collègues de travail qui voulaient faire le coup de poing avec des personnes qui leur empoisonnaient l’existence, Spira répliqua fermement : « Que va-t-on leur prouver en leur cassant la jambe ou en leur fracassant le crâne ? Les émotions, c’est bon, mais il faut réfléchir avant d’agir. Ne soyez pas ce qu’ils sont. » Non seulement il rallia à sa démonstration ses collègues, mais leurs arguments développés sans violence physique finirent par faire effet sur la partie adverse. Après avoir été marin et journaliste, il devint enseignant. Si son entente avec les étudiants était bonne, il quitta quand même l’école. La raison ? « J’ai l’impression, dit-il, que les humains ont une conscience et peuvent se débrouiller, alors que les animaux, eux, ne peuvent tout simplement pas le faire et qu’ils ont besoin d’aide. » Son programme se déclina en quelques points clairs et nets : végétarisme, fin de l’expérimentation animale, élimination de tout vêtement et produits issus de peaux d’animaux, abolition de « sports » comme la chasse au cerf et le tir au canard, bannissement de la pêche, etc…, soit le début d’un militantisme totalement pacifique qui plier de très grandes multinationales et administrations.  
2 minutes | 6 months ago
Assises de Paris : la violence comme seule réponse (Partenariat POUR)  
« La politique ne consiste pas à mécontenter tout le monde. Elle ne consiste pas non plus à ne décevoir personne. Elle consiste à choisir, après avoir réfléchi, et à marcher tout droit dans le sens que l’on a choisi. On n’aidera pas la jeunesse avec les mots du mépris. On l’aidera par une main fraternelle et un langage viril. (Et parfois) Le silence vaut mieux qu’une déclaration ambiguë. (Car) Il est des heures et des souffrances où l’homme n’est plus lui-même, où la raison devient démence et l’orgueil supplication. (Et) Il n’est pas un seul sacrifice au monde qui n’ait été un jour insulté et ravalé. (Mais) On peut ce que l’on veut. Notre monde, demain, sera ce que nous voudrons qu’il soit. (Et) Nous ne connaissons rien de plus haut que la parole et la liberté de l’homme. » Ces paroles sont sept citations d’Albert Camus extraites de son ouvrage « À Combat » (Folio, 2017). Assurément, un Albert Camus, véritable conscience de l’Humanité, qui manque cruellement à notre Société. Une Société qui, dans le giron du Procès des attentats de 2015, nous apprend que « 21% des jeunes trouvent normal de tuer quelqu’un pour ses écrits et ses dessins » et qui nous rapporte qu’un avocat déclara qu’« on est dans une telle anesthésie de la pensée que la violence est la seule réponse. » [1] [1] Charlie Hebdo, 9 septembre 2020.
4 minutes | 6 months ago
Avons-nous un seul cerveau ?
Une personne, un seul cerveau bien évidemment. Mais sur le plan anatomique et historique, des structures différentes ont été reconnues comme assurant des fonctions spécifiques. De façon schématique Jean-Michel Oughourlian dans son ouvrage paru aux éditions  Albin Michel (Poche ESPACES libres) désigne le premier cerveau par le cerveau cortical ( le cortex, donc) car c’est celui qui a été découvert en premier sur le plan historique et anatomique par les neurologues. À savoir qu’au niveau du cortex se situent les zones de la motricité, de la sensibilité du langage et de la sensorialité. Ensuite, il y un deuxième cerveau qui est en fait le cerveau archaïque,  appelé aussi le cerveau reptilien. La découverte de ce cerveau dit « émotionnel » correspond à la mise en évidence de l’activité fondamentale de toutes les zones cérébrales regroupées sous le nom de système limbique. Et c’est ainsi que vous avez entendu parler d’intelligence émotionnelle. Cependant, pour l’auteur Jean-Michel Oughourlian  qui a longtemps été neuropsychiatre à l’hôpital américain de Neuilly  et professeur de psychopathologie clinique à la Sorbonne,  il nous faut élargir notre vision.  Et il nous parle  en détails du mimétisme.  Il nous démontre que les neurones miroir  forment notre 3e cerveau. Bien que l’ouvrage comporte une dimension plus théorique et s’adresse à mon sens à des passionnés de psychologie… certaines conclusions s’adressent à nous tous. Voici la première réflexion que j’ai épinglée : l’imitation d’autrui est en réalité l’imitation qui détermine la teneur de nos sentiments et de nos pensées. Ainsi, tout ce qui doit intéresser la psychologie et la psychiatrie se passe entre deux personnes. C’est l’interrelation, l’interaction entre les gens qui détermine le pathologique et le psychologique. Le rapport mimétique est essentiel dans la genèse et l’évolution de la maladie mentale. La conclusion de Jean-Michel Oughourlian est que la pathologie est toujours le fait d’une relation qui dérape, d’un mauvais rapport à l’autre.  C’est ainsi que la découverte des neurones miroir,  et pour rappel que l’auteur nomme  notre troisième cerveau, nous apprend l’importance décisive de la réciprocité comme le sourire, l’amabilité et la politesse entraînent en général une attitude en miroir rendant possible voire agréable,  la vie en société. L’auteur a la conviction que le contraire de la folie n’est pas la santé mentale mais la sagesse car la sagesse est- je cite : ce « long processus transformateur, c’est-à-dire initiatique par lequel chacun de nous peut progressivement reconnaître les mécanismes mimétiques dont il est le jouet, surmonter les rivalités mimétiques dont il est prisonnier, écarter les obstacles mimétiques qui le scandalisent ou sidèrent pour se diriger vers une situation d’apaisement d’harmonie et de paix à l’intérieur de lui-même et entre lui et les autres. » Voilà pourquoi, aux cerveaux cognitif et émotionnel se joint le « cerveau mimétique », troisième dans l’ordre de la découverte mais souvent premier dans celui du fonctionnement.    
7 minutes | 6 months ago
Le préfet, instrument de l’Etat ou de l’intérêt général ? L’océan a des droits – Episode 10
Lors d’un conflit local  portant sur l’environnement, c’est bien souvent le préfet qui devient le recours, le décisionnaire,  voire l’interlocuteur  que les associations de défense  trouvent sur leur chemin, en terme d’arbitrage, voire de décision unilatérale. Qui est-il ? quel est son pouvoir ? A découvrir dans cette chronique.Rediffusion. D. KRUPKA www.longitude181.org
5 minutes | 6 months ago
5G : le rêve des dictateurs ! (En partenariat avec POUR TV)  
Qui décide pour les citoyens ? Quid des antennes tous les 100 m ? Et des potentielles maladies, dont des cancers ?  À maintes reprises, Fréquence Terre attira l’attention sur l’extrême urgence de prendre en considération les informations alarmantes concernant la 5G. Notre partenaire POUR vient de diffuser une vidéo plus qu’explicite en ce domaine. Alain Adriaens, collaborateur à KAIROS, journal antiproductiviste, et au Mouvement politique des objecteurs de croissance, y tient un discours plus que réaliste : « Qui a choisi la 5G ? Qui décide ? La 5G interfère plus avec la matière, elle est arrêtée par la pluie, les murs, par le feuillage et il faudra des antennes tous les 100 mètres… Cette connexion permanente de tout et de tout le monde, c’est la perfection dont rêve tous les dictateurs ! » Voici quelques extraits supplémentaires de cette déclaration (voir notre podcast), quant à la totalité de cette intervention, consultez www.pour.press Photo : De nombreux abattages d’arbres ont lieu en milieux urbains : pour faire place à des antennes (info ou intox) ? (Photo Pierre Guelff)  
3 minutes | 6 months ago
Tout le monde en cuisine !
  Je sais cuisiner (Albin Miche), ce sont des recettes simples et épatantes en bande dessinée. Dès la première page votre regard est attiré par d’innombrables dessins  qui vous installent immédiatement en cuisine.  Vous voilà au milieu de bols, de cocottes, de spatules et j’en passe qui ne demandent qu’à être remués. Les recettes que vous allez découvrir ou redécouvrir sont de Ginette Mathiot, une autorité suprême de la cuisine familiale française. En effet Ginette Mathiot,  a écrit plus de 30 livres de cuisine à succès. D’ailleurs l’album «  Je sais cuisiner » publié chez Albin Michel, démarre avec de précieux conseils tels : Comment savoir si un œuf est frais ? Comment choisir un poisson ? Que doit contenir mon placard ? Recettes et recommandations sont entièrement dessinées par étapes par l’illustratrice Jeanne-Zoé Lecorche qui exprime avec justesse et humour l’esprit de Ginette Mathiot. Jeanne-Zoé Lecorche a voulu comprendre le secret de Ginette et pour se faire, elle a cuisiné pendant un an, a annoté les recettes et ensuite a sélectionné ses recettes préférées. En réalité le secret de Ginette est tellement essentiel, c’est la simplicité. Eh oui ! Plus la recette est simple et meilleur c’est ! Tout comme les dessins de l’illustratrice, ils sont simples et savoureux. À mon tour de vous confier mon secret, cette bande dessinée de recettes me met dans une urgence totale d’endosser mon tablier, de piocher dans mes casseroles et plats et d’enfin oser me lancer avec confiance et joie dans la réalisation du soufflé au fromage. Ah j’oubliais, n’hésitez pas à confier famille et amis de tous âges pour cuisiner avec vous car les étapes illustrées permettent très facilement de déléguer les différentes tâches et ainsi chacun aura sa part de gloire au moment de la dégustation.
6 minutes | 6 months ago
Êtes-vous manipulateur ou manipulé ? (en partenariat avec POUR)
Comment peut-on expliquer que des gens se fassent manipuler sur base de rumeurs, de bobards, d’inepties, de mensonges avérés et deviennent à leur tour des manipulateurs en les transmettant ? Savent-ils que ce sont souvent des escrocs ou des psychopathes, qui, parfois, ne font qu’un, et profitent de l’empathie des citoyens pour remplir leur compte en banque ou accéder à des fonctions importantes ? Pour analyser cette situation de la manipulation mentale ou psychique, Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, auteur de Empathie et manipulations chez Albin Michel, donne en exemple Donald Trump qui fit croire qu’il était de la même trempe que ceux qui s’opposaient aux migrants et adopta leurs protestations et insultes à l’égard des réfugiés. Il se montra même une victime qui se rebellait et, au bout de sa stratégie de manipulation, il promit qu’il aiderait le peuple américain à se débarrasser de ces intrus. Donc, « votez pour moi » ! À vrai dire, peu après son élection, Trump s’est surtout focalisé sur une politique socio-économique profitable aux multinationales, lobbys et nantis, qui l’avaient soutenu dans sa campagne électorale. D’ailleurs, constate l’auteur, « la Bourse s’envola ! » Celui-ci décrit également la manipulation de Trump des gens du peuple, tels « des Blancs ouvriers du sud-ouest de la Louisiane, un mélange d’amertume et de colère ». Elle rencontra un immense succès car cette catégorie sociale souffrait de l’indifférence, voire du mépris, de leurs élus et des pouvoirs publics. Le mécanisme de la manipulation est décrit par Serge Tisseron qui cite en exemples l’idéalisme généreux des adolescents détourné par des extrémistes, de nouveaux systèmes économiques qui exonèrent les acteurs de la maltraitance de leurs responsabilités, des fabricants d’objets plus ou moins utiles qui cherchent à détourner l’empathie naturelle à leur profit. La manipulation peut donc déboucher sur un terrain piégé et miné de luttes idéologiques, d’où danger. « Tout est fait pour que les différents acteurs puissent invoquer que la souffrance des victimes ne relève en rien de leur responsabilité. » En somme, la manipulation est la résultante d’un « cercle vicieux » qui s’est progressivement installé. « La machine de mort nazie a évidemment constitué un véritable chef-d’œuvre en la matière, si on ose dire : elle était organisée de telle façon que chacun pouvait se percevoir comme un rouage dépendant uniquement du précédent et du suivant dans une chaîne d’exécution qui lui échappait totalement. Mais évoquer une situation aussi extrême nous fait courir le risque de perdre de vue l’extraordinaire banalité de ces organisations anonymes capables de nous faire renoncer à notre empathie, parfois même sans que nous nous en rendions compte. Et ce n’est pas du fait d’une pression de notre communauté, mais parce que nous sommes les victimes de stratégies que nous ne parvenons pas à identifier clairement. » Pour Serge Tisseron, les manipulations prospèrent avec une empathie pour les semblables « fragilisée », refoulée, absente et le fait d’emmêler et de confondre les repères qui, précisément, permettaient de les identifier. Pour lui, c’est donc sur ces deux points que l’on peut agir, s’opposer. De quelles manières ? En encourageant le développement de l’empathie lors de contacts « de proximité » et en essayant de comprendre les situations sociales impliquant des manipulateurs. Comprendre puis agir, telle est donc le processus à développer, selon lui, si possible dès le plus jeune âge lorsque l’on constate chez les candidats à la radicalisation, comme il dit, qui ont « une fascination pour une explication univoque qui prétend tout expliquer. » Il précise : « Une personne sectaire est chez elle partout où le point de vue de l’autre est balayé sans même être pris en compte. » Les conclusions de Serge Tisseron qui, depuis 1985, a écrit une trentaine d’ouvrages psychologiques : « Beaucoup de manipulations prospèrent sur le sentiment d’impuissance et d’incompréhension dont souffrent une majorité de nos contemporains, autrement dit sur leur conviction de ne bénéficier d’aucune forme d’empathie de la part de qui que ce soit. » En définitive, l’auteur insiste sur le fait que c’est en travaillant sur la compréhension des situations d’emprise et en s’aidant de travaux d’historiens, de sociologues et d’ethnologues, que l’on parvient à libérer l’empathie des ornières dans lesquelles elle s’enlise. Pour notre part, tant à Fréquence Terre que pour notre partenaire POUR, dont la devise depuis  près de cinq décennies est “Pour écrire la liberté”, c’est aussi en diffusant un maximum d’informations, de reportages, d’expériences citoyennes et humanistes qui contrecarrent les discours de haine et de rejet larvé de “l’autre”, que la sensibilisation à un “monde nouveau” tant attendu, c’est-à-dire, enfin, plus juste et plus fraternel, est une priorité absolue.    
7 minutes | 6 months ago
Droits de l’océan-Episode 9 -Le droit en pleine schizophrénie virale !
Ces temps troublés suite à la crise du coronavirus montrent des troubles particuliers en matière de respect du droit de l’environnement et de celui des océans. En Mars, on reconnait le préjudice écologique dans une affaire de braconniers du Parc National des calanques, en Avril on détricote le droit de l’environnement par un droit de dérogation donné en catimini au préfet. Une absence de cohérence entre Dr .JEKYLL et Mr.HYDE…. A découvrir dans cette chronique.Rediffusion. D.KRUPKA.
3 minutes | 6 months ago
Destination vacances et visites insolites : la légendaire Sarah Bernhardt à Belle-Île-en-Mer
 Sarah Bernhardt (1844-1923), a été la plus importante actrice française du XIXe siècle et début du XXe siècle, et une fabuleuse comédienne de théâtre, surnommée la « Voix d’or » ou la « Divine ». Tragédienne exceptionnelle (Le Passant, Ruy Blas, Phèdre, Hernani, La Dame aux Camélias…), elle fut la muse d’artistes et habita la Pointe aux Poulains sur Belle-Île-en-Mer : « J’aime venir chaque année dans cette île pittoresque, goûter tout le charme de sa beauté sauvage et grandiose. J’y puise sous son ciel vivifiant et reposant de nouvelles forces artistiques. » On visite son habitation sans une certaine émotion teintée de surprise et j’y ai lu ceci : « Ici commence un monde sauvage, âpre et doux : la pointe des Poulains. Vous rêviez de sensations fortes, de rochers noirs battus par les vagues et les vents ? Vous les aurez ! Vous aviez envie de pelouses fleuries comme des jardins et d’une tranquillité à peine troublée par les cris des oiseaux de mer, vous les aurez aussi ! Ici, il faut aimer les contrastes. Ici, même par temps calme, l’océan fait un bruit de tempête. Ici flotte l’âme de celle qui y trouva décor à sa mesure : la grande tragédienne Sarah Bernhardt. » La vie privée de Sarah Bernhardt fut mouvementée, parfois tragique. C’est ici que Sarah Bernhardt vivait à Belle-Île-en-Mer (Photo Pierre Guelff) À 20 ans, elle donna naissance à son seul enfant, Maurice, qui nia sa paternité. Elle eut des amants en nombre (on parla de Victor Hugo, du Prince de Galles…), elle se maria avec un toxicomane, fut amputée d’une jambe à l’âge de 71 ans en raison d’une blessure gangrenée consécutive à un saut effectué une dizaine d’années plus tôt dans « Tosca », mais, courageusement, elle continua de jouer assise et visita même les Poilus au front lors de la Première Guerre Mondiale. Pourtant, déjà, elle vivait depuis cinquante ans avec un seul poumon, depuis trois décennies avec un seul rein. Une légende et une excentricité circulent à son encontre. Cette légende, mais en est-ce vraiment une ?, prétend qu’à Champigny-sur-Marne, le Château des Tourelles fut habité par la comédienne et que le nouveau propriétaire, dès sa première nuit audit château, entendit des pas « particuliers » dans l’escalier d’honneur. Ils se décomposaient en deux temps : le bruit léger d’un pied de femme, puis le martèlement sec d’une jambe de bois. Il en déduisit que le fantôme de Sarah Bernhardt se faisait entendre, ce que Sacha Guitry et Jacques Varenne constatèrent également suite à l’invitation du nouveau propriétaire, dit-on. L’intérieur de chez Sarah Bernhardt (Photo Marie-Paule Peuteman) Pour en revenir à Belle-Île, un Musée Sarah Bernhardt trouve très logiquement sa place à la Pointe des Poulains. Ici, la « Bonne Dame » était très sensible aux difficultés quotidiennes des Bellilois.es et elle finança une boulangerie coopérative : « L’œuvre du pain pas cher ». À côté de cet aspect humanitaire (elle militait aussi contre la peine de mort et l’antisémitisme), une photo montre la comédienne – lasse du monde, paraît-il ! -, de manière excentrique et quelque peu morbide, couchée dans un cercueil installé dans une chambre de son fortin. Elle y est couverte de couronnes et de fleurs, les mains croisées sur la poitrine, un cierge est allumé et un crâne repose sur le tapis pour « un adieu temporaire à la vie » ! L’une de ses devises était : « C’est en se dépensant soi-même que l’on devient riche » ! Outre Sarah Bernhardt, Belle-Île-en-Mer compta d’autres célébrités venues goûter au fantastique attrait de ce coin de Bretagne : Gustave Flaubert, Claude Monet, Arletty, Jacques Prévert, André Gide, Johnny Depp, Vanessa Paradis… À la semaine prochaine !
4 minutes | 6 months ago
Était-ce vraiment mieux « avant » ?
« La crise sanitaire n’est pas encore finie, mais déjà les illusions s’effacent. On aurait tant voulu y croire, pourtant, à cette promesse d’un monde nouveau. Un monde plus humain, plus juste, plus respectueux de l’environnement, moins financier, moins consumériste… plus désirable, enfin. On rêvait de circuits courts, de relocalisation, de consommation responsable. Il était question de transformer la peur en espoir, de réanimer notre humanité, de redonner du sens au progrès, de se réapproprier le bonheur. C’était en mai, c’était il y a un siècle, tant ces promesses paraissent aujourd’hui hors-sol », écrit Natacha Tatu dans sa rubrique de L’Obs « Opinion » titrée : « Des lendemains qui déchantent »[1]. Alors, comme une rengaine récurrente, voire une prière adressée au ciel, on entend beaucoup d’anciens évoquer les « Trente Glorieuses », ces années de 1946 à 1975 considérées comme une période de croissance économique, de plein emploi, de bonheur… C’est faire fi des événements de Mai 68 qui, quand même, secouèrent la Société dans son ensemble, y compris le monde ouvrier, car tout n’était pas rose pour tout le monde. C’est ce qu’explique Marc Pasteger dans son ouvrage Les Années 70 paru aux Éditions La Boîte à Pandore : « Le 1er janvier 1970, la France vit plutôt très bien. Sur la lancée des golden sixties et entendant profiter du vent de liberté qui a soufflé au mois de mai 68, elle se permet même de traverser une période ‘‘ peace and love ’’ où, à en croire les hippies, tout le monde serait beau et gentil. » Ce livre empli d’anecdotes souvent croustillantes, retrace une période qui fait dire à d’aucuns que « c’était mieux avant » et, effectivement, imagine-t-on en France interpeller le président Macron comme ce que raconte Marc Pasteger au sujet de l’un de ses prédécesseurs à l’Élysée : « En vacances au fort de Brégançon, Georges Pompidou se baignait. À la sortie de l’eau, des enfants s’approchèrent de lui et l’un d’eux lui demanda un autographe. Le président accepta et signa. Puis le gamin en réclama un second : — C’est pour ton petit frère ou ta petite sœur ? interrogea Pompidou. — Non, non, mais, à l’école, avec deux Pompidou, on a un Hallyday ! Il semble bien que cet homme-là offrait le profil idéal pour incarner une époque unique dont le souvenir fait encore rêver. » Les Années 70 est un livre qui fout le bourdon à tous les nostalgiques de ces années mais, après le beau temps vient aussi la pluie, voire les tornades : « Non, les années 70 ne furent pas toujours formidables ! s’exclame Marc Pasteger. Elles constituent un mélange de la fin de l’insouciance des années 60 et une sorte de bande-annonce géante des gros soucis qui pourriraient les années 80. Alors pourquoi voue-t-on aujourd’hui un culte à cette décennie-là ? D’abord parce que nous avons presque naturellement tendance à enjoliver les souvenirs et que se réfugier dans un passé, a fortiori embelli, peut réconforter ceux en ayant besoin. » Ensuite, l’auteur fait défiler ses anecdotes au hasard de ses notes, rencontres en tant que journaliste et écrivain, ses lectures, et de façon totalement subjective, précise-t-il, des vedettes, comme l’on disait à l’époque, de tous poils, des vraies stars et autant d’étoiles filantes… » Étoiles filantes, comme les promesses d’un « monde nouveau » en mai 2020, en somme. L’Histoire est bien un éternel recommencement.   [1] 20 août 2020.
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