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Dans ce nouvel épisode, je suis accompagnée de deux mamans entrepreneuses : Agathe et Héléna. On aborde les difficultés auxquelles on a pu être confrontées en souhaitant lier notre maternité et nos allaitements avec notre désir d’entreprenariat et la passion qui nous anime mais qui parfois nous empêche de poser des limites. Bonne écoute.

Dans cet épisode, on échange avec des mères au sujet de la solitude maternelle. Entre mise à l’écart volontaire ou pas, changement de rythmes et de priorité, d’idéalisation de la maternité et la réalité. Bonne écoute.

Dans cet épisode, on échange avec des parents sur l’influence qu’on nos choix sur notre parentalité. Entre la pression que l’on se met pour être « le parent parfait » et la réalité de la vie, il y a un sacré gap. Nos expériences et nos représentations jouent-elles un rôle sur notre façon d’être avec nos enfants ? Je te laisse écouter cette discussion et les différentes interventions, sur ce nouveau format encore plus interactif. Bonne écoute.

Pour ce nouvel épisode, je serais en compagnie de Jessica, Alexandrine, Bénédicte et Claire, toutes mamans de un ou deux enfants, pour évoquer notre vision de la maternité avant d’être nous même mère. Entre idées reçues, désillusions et prises de recul, on aborde différents aspects de nos propres vécus. Bonne écoute.

Dans cet épisode il n'y aura pas de thème particulier. Je parle avec Johanna et Jessica, de maternité, de désir d'enfants, de violences obstétricales...sans jugement et dans la bienveillance. Je t'invite à te joindre à nous, dans cet entretien intimiste. Bonne écoute

Pour ce nouvel épisode, je serais en compagnie de Charlotte et Camille, deux jeunes mamans, qui comme moi, avaient des aprioris et des principes, sur ce que devait être une maternité "parfaite". Nous en sommes revenues et acceptons aujourd'hui que l'on fait comme on peut, mais toujours de notre mieux. On parle de nos expériences, de nos doutes et de nos quotidiens de jeunes mères face aux réalités de la vie. Bonne écoute.

Je te parle aujourd’hui de la diversification tardive de mon fils.

Dans cet épisode je te parle visite post-accouchement et mise en place de l’allaitement.

Je te parle ici cododo et vie de couple, et comment ça a changé notre quotidien.

« Pas envie », « Je ne sais pas », « Peut-être », « Ça se tente » . Avant d’être enceinte, l’allaitement pour moi, n’était pas une évidence. . Quelques semaines avant le terme de ma grossesse, je m’interrogeais sans pour autant être sûre d’allaiter - « on verra si ça fonctionne ». . Et quand j’ai accouché, j’ai immédiatement allaité. La connexion s’est faite instantanément, naturellement, MAIS j’avais toujours cette deadline psychologique que je m’étais mise en tête - « je vais l’allaiter 3 mois voire 6 grand max 9 mois pour pouvoir reprendre le travail et mon indépendance de femme. » . Je n’avais eu aucun modèle référent, aucune vision maternelle donnant le sein, du moins pas aussi décomplexée que je pourrais croiser aujourd’hui. . Du coup, c’est vrai, ce cheminement ne s’est pas fait sans mal. . 2 ans et demi d’aventure lactée pour mon loup et moi. . Et quand je fais le bilan je me dis que je partais de très loin. 😅 . Fière aujourd’hui d’avoir dépassé ces a priori et d’arriver à concilier ma vie de mère allaitante, de femme entrepreneuse et de compagne aimante. . Je vais pas te mentir, les 3 premières semaines ont été sport : tu apprivoises ta nouvelle vie, tu intègres de nouveaux mécanismes, tu doutes et te remets tout en question, avec la fatigue et la baisse des hormones aidants. . J’ai aussi eu la chance immense d’être soutenue dans ce début de voyage par mon homme, sans lui, sans ce soutien indéfectible, je ne pense pas que j’aurai pu aller si loin. . Si je devais le refaire, je le referais sans aucune hésitation cette fois. . Je serais plus armée face au corps médical conditionné et non formé à l’allaitement - petit poke à ma SF qui me tannait d’espacer les tétées toutes les 2/3 heures par exemple, alors que c’est à la demande..) et face au manque d’informations et crainte de mon entourage ( « T’es sûre qu’il a bu assez? », «T’es sûre qu’il est bien placé?»). . Aujourd’hui, je me sens plus forte et plus confiante que jamais en tant que mère. . Confiante par rapport aux choix que j’ai fais concernant la vie que nous menons. . J’ai grandis et je grandis toujours avec mon enfant. . J’apprends à me détacher de plus en plus des craintes de mes proches, et je me focalise sur les besoins de mon fils. . Si tu souhaites allaiter, fais toi pleinement confiance. Tu es biologiquement et physiologiquement faite pour cela :) . Ne laisse JAMAIS personne te faire douter de tes capacités. . Ce dont tu as besoin c’est de soutien et d’informations pour avancer sereinement dans ton aventure lactée, et je te le promets tout se passera au mieux !

« Quand on veut on peut », « Si elle ne voulait pas allaiter elle n’avait qu’à pas faire d’enfant », « En 2019, avec l’accès à Internet, on a toutes les infos, suffit de se renseigner un peu.. » . Voici quelques phrases que j’ai pu soit voir passer ou que j’ai moi même pu penser et dire, quelques mois en arrière. . Certes, on a fait le choix d’allaiter, on a eu la chance d’être soutenues dans notre démarche et d’avoir été accompagnées, mais ce n’est pas le cas de la majorité. . Dans un pays où la culture de l’allaitement est inexistante, faire ce cheminement seule relève quasiment d’un exploit personnel... . La vision sexualisée, les mauvais conseils et le manque d’informations au cours de nos vies de femmes et de futures mères, nous mènent à prendre des décisions parfois non éclairées. . Derrière chaque maternité une histoire, derrière chaque allaitement ou non allaitement une histoire, mais cette histoire n’est pas visible au premier abord. . Les clivages naissent de l’ignorance et d’un manque de recul sur notre conditionnement. . J’ai été cette maman qui ne comprenait pas, et n’acceptait pas, que d’autres mères ne fassent pas les mêmes choix que moi. . Des choix que je pensais le MIEUX, parce que j’avais eu la chance d’être informée et d’évoluer dans un environnement propice à la remise en question et à la déconstruction. . Mais quand tu te mets à la place de l’autre et que tu prends en compte son histoire, tu ne peux plus consciemment juger de façon binaire ceux qui ne font pas comme toi. . Tu apprends à respecter que certaines personnes ont un cheminement qui est différent du tien. . Tu fais preuve de plus d’empathie. . Tu acceptes que nous n’avons pas tous les mêmes outils et les mêmes capacités de remise en question. . Tu respectes également le fait que la personne en face de toi, à qui tu as donné l’info, n’applique pas tes conseils soit parce que son conditionnement est trop ancré, soit parce qu’elle n’est pas encore en mesure de sortir de sa zone de confort. . Et quand tu prends conscience de ça, tu te sens tellement plus libre dans ta tête. Et cette haine ou cette incompréhension, deviens lointaine et tu prends de la hauteur. . Par la suite, tu es en mesure d’informer sans être dans le jugement, en étant dans une bienveillance sincère. . Je suis passée par ces étapes, et elles m’ont aidé à prendre du recul. . Mais je ne suis pas Gandhi, il m’arrive d’avoir, comme tout le monde, ma phase de jugement, mais elle ne dure pas. . Le mot conditionnement résonne et je reviens à notre réalité. . Soutenons nous les unes les autres, et transmettons les clés pour amener à la réflexion sans agressivité. . Personne n’est parfait, tout le monde tend à l’être. . Acceptons simplement nos failles pour apprécier d’autant plus nos victoires.

« Je suis fatiguée...» . Cette phrase semble interdite dans la bouche d’une mère qui a choisi d’être dans le maternage proximal et d’allaiter de surcroît. . On m’a dit « Donne le biberon ça te faciliterait la vie », ou bien « Tu peux le laisser pour qu’il s’habitue à ton absence », ou encore « Tu ne seras pas toujours là pour lui, il faudra qu’il fasse sans toi à un moment. » ou le mieux « Tu as choisi ce mode de vie hin » . Être dans le maternage proximal et privilégier le bien-être de son enfant ne signifie qu’il faille négliger ses propres besoins. . Ces dernières semaines chez moi c’est un tourbillon émotionnel pour mon fils comme pour moi. . Il a 2 ans et il est en pleine acquisition et qui dit acquisition dit proximité ++++ . C’est énergivore mais je me dois d’être disponible pour lui. . Mais au même titre qu’une maman qui donnerait le biberon, ne serait pas dans le maternage proximal, je ressens des choses. . Il m’arrive aussi d’être fatiguée, il m’arrive de vouloir avoir du temps pour moi. Il m’arrive d’être « contente » quand je me retrouve moi et moi-même. . Et… JE NE CULPABILISE PAS ! . Du moins je ne culpabilise plus… il m’aura fallu plus d’un an pour partir de chez moi pour décompresser, déposer mon cerveau et ne pas me dire « Oh mais quelle égoïste tu fais, ton fils a besoin de toi ». . J’ai appris à ne plus être une entité unique, mais à faire le distinguo entre ma « part » de mère et ma part de « femme ». . J’ai compris que pour être bien avec mon enfant, je devais être bien avec moi-même aussi, mais qu’en aucun cas cela voulait dire que je n’aimais pas mon enfant. . Le temps que je prends pour moi, afin de me « ressourcer et me retrouver » est précieux, pour avoir cette balance à l’équilibre. . Le conditionnement (j’en reviens à lui) dans lequel j’ai grandi m’aurait poussé à un moment de « faiblesse » à lâcher tout ce que j’ai mis en place depuis 2 ans. . Je vais pas te mentir, dans les moments où je ne me sentais pas très bien, j’ai remis en question notre mode de fonctionnement, j’ai remis en question l’allaitement en disant « Et si il n’était plus allaité, ça serait plus simple… » et je me suis ravisée. . Je me suis dis « Tu as le droit de douter, tu n’es pas infaillible, tu n’en es pas moins une mère qui donne tout ce qu’elle peut à son enfant » et je souffle. . A nouveau, j’ai la chance d’être entourée et soutenue, ce qui est, comme je le dis régulièrement, est la clé pour poursuivre dans cette voie sereinement. . J’aurai, je le sais bien, d’autres moments de faiblesse, d’autres moments où je n’en pourrais plus, d’autres moments où ma patience sera mise à rude épreuve, mais son sourire, son épanouissement et sa sérénité me rappeleront à l’ordre pour me dire que tout ce que je fais n’est pas vain. . M’écouter pour mieux nous retrouver, sans culpabiliser, sera demain ma plus belle récompense.